Cette mesure vise à réduire les dépenses jugées excessives en matière de médicaments en relation avec la grippe. Le vaccin antigrippal entrera bientôt dans la nomenclature des médicaments remboursables par la Caisse nationale d'assurance sociale et seront cédés gratuitement aux personnes âgées et aux malades chroniques, cette mesure décidée par la Cnas, vise à réduire les dépenses jugées excessives en matière de médicaments en relation avec les états grippaux. Annoncé en marge d'une cérémonie organisée à Sidi-Fredj, en l'honneur des anciens travailleurs de la sécurité sociale, cette nouvelle, estiment les responsables de la Cnas, aura pour effet de réduire le déficit de la Caisse et assure, par la même occasion une lutte efficace contre une éventuelle épidémie de grippe l'hiver prochain. Pour en revenir à l'objet de la rencontre, l'on notera la présence du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, M.Tayeb Louh, de Abdelmadjid Sidi-Saïd et des anciens travailleurs, la direction de la Cnas a même honoré les lauréats du concours national de la sécurité sociale pour l'année 2006. Ce concours a été institué à l'effet de récompenser les structures et les travailleurs ayant présenté les meilleures performances au cours de l'année et doit donc avoir un effet d'encouragement et de stimulation pour l'ensemble des personnels. Le directeur de la Cnas, M.Ahmed Khenchoul a déclaré, à cette occasion, que le facteur humain est la base de la réussite des réformes engagées dans le secteur des assurances sociales. Après le lancement du projet carte à puce et l'augmentation du nombre des centres de paiement de la Cnas à l'échelle nationale, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, M.Tayeb Louh, avait annoncé récemment la deuxième phase de la réforme de ce secteur. Il s'agit de la création d'un fonds national qui se chargera du recouvrement des équilibres financiers de la Caisse nationale de la sécurité sociale. Ledit fonds, serait opérationnel début 2007. Le secteur de la sécurité sociale qui souffre d'une multitude de dysfonctionnements, ayant trait, en premier lieu, à la persistance des pratiques bureaucratiques et à l'insuffisance du nombre des centres de paiement par rapport au nombre, de plus en plus grandissant, des assurés, a été, pour longtemps, l'objet de critiques et de plaintes répétées des citoyens. Cela en plus des problèmes liés aux malversations et autres détournements de fonds qui ont impliqué plus de 195 cadres et fonctionnaires de la caisse, selon les chiffres avancés par le ministre lui-même. Cette situation qui donne une image peu reluisante d'une institution d'une extrême importance pour les animateurs du front social, a fini par pousser les tuteurs à entamer des réformes approfondies. La nouvelle formule du tiers payant, proposée par la Caisse nationale des assurances sociales, Cnas, qui, selon le syndicat des pharmaciens, «va permettre de mettre fin aux difficultés vécues par les pharmaciens conventionnés», ne semble pas faire l'unanimité. Mieux, elle divise une corporation qui, souvent, s'est montrée très solidaire pour défendre les intérêts du pharmacien.