Des dizaines de Palestiniens sont tombés en martyrs et d'autres ont été blessés lors des bombardements intenses de l'occupation sioniste sur la bande de Ghaza, au 141e jour de l'agression barbare contre l'enclave palestinienne. Selon l'agence de presse Wafa, un certain nombre de citoyens sont tombés en martyrs et d'autres ont été blessés lors d'une série de raids menés par des avions d'occupation, ciblant des maisons dans le quartier d'Al-Zaytoun dans la ville de Ghaza, tandis que les ambulances font face à d'extrêmes difficultés pour transporter les blessés et les corps des martyrs, en raison des bombardements sionistes incessants. Les quartiers d'Al-Sabra, Tal Al-Hawa et Al-Daraj dans la ville de Ghaza ont également été soumis à d'intenses bombardements d'artillerie, faisant des dizaines de martyrs. Six citoyens palestiniens sont également tombés en martyrs et d'autres ont été blessés lorsque les avions d'occupation ont ciblé plusieurs maisons à Al-Nuseirat, Al-Bureij et Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Ghaza, d'après Wafa. De plus, les bombardements d'artillerie sur les zones est et ouest de la ville de Khan Younès, au sud de Ghaza, ont fait deux martyrs et plusieurs blessés. L'armée d'occupation a également tiré plusieurs obus près des centres d'hébergement et des tentes pour personnes déplacées, à Al-Mawasi, à l'ouest de la ville de Rafah. Par ailleurs, Médecins Sans Frontières (MSF) a annoncé que le complexe médical Nasser était toujours assiégé, précisant que l'occupation ne facilitait pas le processus d'évacuation des patients vers leur hôpital de campagne. Hier, le bilan de l'agression sioniste qui a débuté le 7 octobre dernier contre la population palestinienne à Ghaza est monté à 29.606 martyrs et 69737 blessés, en majorité des femmes et des enfants, a indiqué le ministère palestinien de la Santé. Plus de 100 Palestiniens ont été tués dans de nouvelles frappes nocturnes sionistes dans la bande de Gaza assiégée et dévastée, a indiqué hier le Hamas, avant des discussions prévues à Paris sur une trêve en présence d'une délégation sioniste. Plus de quatre mois après le début de l'agression barbare sioniste contre Ghaza, la situation humanitaire ne cesse d'empirer dans le territoire palestinien où l'ONU a mis en garde contre «une menace de famine de masse» faute d'approvisionnements suffisants en eau et nourriture. L'inquiétude grandit chaque jour à Rafah, à la pointe sud du territoire palestinien où se massent au moins 1,4 million de personnes, pour la plupart des déplacés, menacée d'une attaque de grande envergure de l'armée sioniste. Après avoir mené une campagne sauvage de bombardements par terre, mer et air contre le territoire exigu, l'armée sioniste a lancé le 27 octobre une offensive terrestre dans le nord de la bande de Ghaza et ses soldats ont progressé jusqu'à Khan Younès dans le sud, où se concentrent les combats. Déterminé à poursuivre le génocide, le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, a présenté jeudi à son cabinet un plan d'»après-guerre», qui prévoit le maintien du «contrôle sécuritaire» d'Israël sur le territoire occupé de 1967 à 2005. Ce plan a été immédiatement rejeté par le Hamas et l'Autorité palestinienne basée en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967. Et critiqué par les Etats-Unis, principal allié d'Israël, dont le chef de la diplomatie, Antony Blinken, a réaffirmé l'opposition de son pays à toute «réoccupation israélienne» de Ghaza. Face au blocage diplomatique, de nouvelles discussions sont prévues à Paris pour tenter d'obtenir une trêve assortie d'une libération des otages. Des pourparlers ont aussi eu lieu cette semaine en Egypte et un émissaire américain vient d'achever une mission en Israël où des familles d'otages ont appelé à une vaste mobilisation hierpour réclamer leur libération. En quatre mois et demi, l'agression criminelle sioniste a déplacé des centaines de milliers de Palestiniens et poussé environ 2,2 millions d'habitants, soit l'immense majorité de la population de la bande de Ghaza, au bord de la famine, selon l'ONU. L'aide est totalement insuffisante et son acheminement difficile en raison des destructions et des combats.