Le bâtonnier Mustapha-Farouk Ksentini, a été aperçu, en milieu de semaine, sous n soleil de plomb, du côté dAïn Defla, très tôt devant la cour, au moment où les préposés à la porte, mettaient la main, sur les derniers préparatifs de la journée. Après avoir terminé de défendre un jeune client poursuivi de détention de came, le vieux défenseur avait repris la route vers Chleff où l'attendait une affaire du foncier, renvoyée à plusieurs reprises, pour absence d'une des parties en conflit. Au début de l'après-midi, sur le retour,lLe bâtonnier de Blida marquera une halte au tribunal d'El Khémis (cour d'Aïn Defla), où il liquidera, en deux temps, trois mouvements, un dossier relatif à une affaire civile que M.F.Ksentini, le vaillant avocat de Blida, espère gagner. Vers les quinze heures trente, nous le rencontrâmes sur les bancs de la salle n° 2 de la vaste cour de la ville des «Roses». Confortablement installé aux côtés du massif Me Bakhti Azzaz, du discret Me Mustapha Ezraïmi et du talentueux Me Radouane Nouas, le bâtonnier papotait autour de l'actualité, en attendant le retour de la composition correctionnelle, dont les membres avaient décidé d'une courte pause de rafraichissement, en cette journée caniculaire. Evidemment, le bâtonnier ne ratera pas l'occasion d'évoquer les nombreux confrères qui ont disparu depuis l'avènement du «Covid-19». Surtout, les amis d'enfance, d'établissements scolaires, et d'université, nous nommons Feus Me Rachid Morsli, Me Torche, Me Chérif Dahmani et Me Melzi. Dar El Beida se prépare à... Le fameux dossier dit de «Tiguentourine» (In Amenas) de 2013, était sur le point de démarrer au niveau du tribunal de la 1ère instance, de Dar El Beida (cour d'Alger). Le parquet local, sous l'oeil attentif de Roustam Mansouri, le procureur de la République en titre, et de Liès Benmicia, le président se préparaient à toute éventualité, et ce, sur tous les plans. L'organisation a commencé au portail d'entrée de l'immense juridiction dont les traditions ont déjà fait de vieux os. Nous noterons que les mailles seront hermétiques, et afin d'éviter tout débordement, ne passeront, que les personnes accréditées au procès. Rappelons brièvement les faits relatifs à cette triste et lâche histoire qui a marqué les esprits alors. Ã In Amenas, dans le Grand Sud algérien, des terroristes prennent des otages, avant t'assaut des forces spéciales. Il y a onze ans déjà, les forces spéciales ont montré au monde entier qu'elles sont maïtresses du destin de leur pays. L'opération est aujourd'hui terminée, ficelée et on va juger les détenus pris lors de l'assaut! Il faut souligner que le site gazier est sensible aux éventuelles étincelles. Ce qui explique que les gardes n'étaient pas armés. Mais comme toutes les grandes confrontations présumées malfaiteurs / justice, ces procès sont d'office renvoyés. Donc, rendez-vous à la saison prochaine, pour vivre en direct les graves évènements vite maïtrisés, grâce à la perfection des services de sécurité...