Le handisport algérien, avec 85 médailles (27 or, 22 argent et 36 bronze) en huit participations aux Jeux paralympiques, reste leader africain et arabe, et parmi les meilleures nations mondiales au classement général dont l'objectif est d'étoffer encore plus son riche palmarès lors de l'édition de Paris (28 août-8 septembre 2024). Les représentants algériens seront donc appelés à ajouter d'autres consécrations et améliorer du coup le palmarès de l'Algérie, déjà très riche et soutenir une ascension très appréciable. Dans l'histoire de cette participation algérienne aux JP, le para-athlétisme reste la discipline la plus prolifique avec 75 médailles (23 or, 22 argent et 30 bronze), suivi du para-judo avec 9 médailles (4 or et 5 bronze) et le para-powerlifting avec (1 bronze). Mohamed Allek montre la voie à Atlanta Après le difficile apprentissage en 1992 à Barcelone (1re participation), une 7e place de Bachir Zergoune (7e en finale du 800m et 1500m et 6e au 5000m), et l'équipe du goal-ball, 12e et dernière place. L'édition a été l'occasion de vivre les sensations de haut niveau, pour les athlètes algériens. Quatre années plus tard à Atlanta (1996), le handisport algérien confirme sa progression et remporte 2 or, 2 argent, 3 bronze) et termine 40e sur 104 pays. La Palme d'or est revenue au défunt Mohamed Allek, légende du handisport mondial, et qui a été double médaillé d'or (100m, 200m), avec deux records du monde (12.03 et 24.32). Youcef Boudjeltia (argent/400m), Faouzi Bellal (argent 5000m) et deux bronze (800m et 1500m) et Bachir Zergoune (bronze au 800m). Les Jeux de Sydney en 2000 étaient encore meilleurs, avec une 38e place sur 111 pays classés, grâce à l'intraitable, Allek, auteur de 3 or (200m et 400m, assortis de deux nouveaux records du monde) et au 100m. Cette performance, non égalée à ce jour, restera gravée dans les annales du handisport algérien et africain. L'ascension en matière de résultats s'est poursuivie quatre ans plus tard à l'occasion de la 12e édition d'Athènes (2004) qui étaient les plus prolifiques côté algérien. Avec 20 athlètes répartis sur le para-athlétisme, para-judo et para-powerlifting), le handisport algérien s'est encore affirmé et de fort belle manière, en s'adjugeant 13 médailles (6 or, 2 argent et 5 bronze) et une 25e place au final sur 135 pays. Athènes, l'édition la plus prolifique pour l'Algérie L'édition de la ville de l'antique grecque avait connu l'émergence de nouveaux talents: Samir Nouioua (2 or au 1500m et 5000m, et 1 argent au 800m), le para-judoka Nine Messaoud devenu le premier champion paralympique africain et arabe dans la discipline, et les anciens Karim Bettina (or au poids+ record du monde-7.64m) et une bronze au club, Safia Djelal (or au javelot + record du monde 30.90m), et Nadia Medjmedj (or au poids+ record du monde 9.79m). À Paris-2024, l'occasion sera offerte pour une autre échéance et un autre pari pour les athlètes (messieurs et dames) qui essayeront durant la période des Jeux (28 août-8 septembre) de marquer davantage l'histoire du handisport algérien et réaliser pourquoi pas des choses inédites qui resteront dans les annales du handisport mondial.