Le «haut niveau de conscience du peuple, toutes catégories confondues, et sa cohésion avec les institutions de son Etat et son Armée nationale populaire», a été signalé dans un éditorial de la revue El Djeïch. Cet hommage de l'ANP aux Algériens trouve son origine dans le «succès de la plus grande révolution du XXe siècle, notre glorieuse Révolution libératrice», lit-on. «Nous nous préparons à célébrer le soixante-dixième anniversaire de son déclenchement». Le rapport entre un passé glorieux et un avenir prometteur est dans l'évènement politique du 7 septembre dernier. La réélection d'Abdelmadjid Tebboune et les lourdes tâches qu'il doit accomplir, font qu'il est investi de la lourde responsabilité «du parachèvement du processus d'édification de la nouvelle Algérie et de la concrétisation du projet de renaissance de notre pays», indique l'éditorialiste d'El Djeïch. Qualifiant la mission qui porte le projet de renaissance de «noble», il note que celle-ci «bénéficie du soutien et de l'appui de tous les Algériens sincères, conscients de l'ampleur des défis qui se profilent dans notre espace régional et international». Le poids de la responsabilité est d'autant plus lourd que l'environnement géopolitique connaît des développements, dont l'incidence «sur la sécurité et la stabilité de notre pays, à la lumière, notamment des mutations et des tensions dont le monde est témoin», est de nature à affecter sa stabilité. Le chef de l'Etat a été crédité de la confiance du peuple dans «une conjoncture délicate marquée par des défis aux niveaux intérieur, régional et international». Aussi, faut-il noter l'appel du Président à «davantage de mobilisation des énergies et des capacités» pour consolider les acquis, mais aussi pour «ajouter d'autres réalisations à ceux tangibles et indéniables concrétisés durant le précédent mandat». Dans le chapitre des réalisations futures, l'éditorial met en évidence le «dialogue national ouvert pour planifier le chemin que prendra notre pays, pour asseoir une démocratie véritable». La revue El Djeïch valorise la décision présidentielle et souligne que le second mandat présidentiel «ouvrira une nouvelle phase, celle du renforcement des réalisations économiques, sociales et diplomatiques importantes ayant marqué la précédente législature». Chaque élément package, pourrait-on dire, est indissociable l'un de l'autre. Le défi est de tout réussir, «en dépit des circonstances exceptionnelles» qui gravitent autour du pays et de la région. On notera la perspicacité dont fait montre l'organe central de l'ANP, lorsqu'il nuance l'instant historique du moment, miné par des «enjeux et défis». La période exige effectivement «la solidarité de tous les Algériens, ainsi que la conjugaison des efforts de tous les secteurs et institutions de l'Etat, y compris l'Armée nationale populaire». C'est dire la portée existentielle de la mission de la nation. Consciente de son rôle, l'institution militaire maintient sa vigilance et se dit «prête à relever tous les défis et à faire face à toute menace de quelque nature et origine qu'elle soit, renforçant sa disponibilité opérationnelle à travers une préparation au combat continue et adaptée aux différentes évolutions qui ont cours». Un engagement qui rassure la société au plus haut point, d'autant qu'il émane du chef d'état-major de l'Armée nationale populaire. «Les mutations accélérées qui s'opèrent dans la sous-région et aux abords de nos frontières nationales, nous appellent à redoubler de vigilance, à faire preuve davantage de prudence et à consolider les dispositifs de surveillance», avait-il affirmé lors de sa visite à la 1re Région militaire. L'armée entend maintenir son niveau d'exigence en «termes de sécurisation de nos frontières, de lutte contre les réseaux de narcotrafiquants, d'immigration clandestine et de criminalité organisée sous toutes ses formes», avait indiqué Saïd Chanegriha. La mobilisation de tous les instants s'en trouve récompensée par les transformations positives que connaît le pays à tous les niveaux, «dans un contexte international et régional marqué par l'incertitude, les tensions et l'instabilité». Un contexte trouble où le chef de l'Etat «poursuit ses efforts inlassables pour ancrer la sécurité et la stabilité dans le monde et dans son voisinage régional en particulier». Dans le dernier paragraphe, l'éditorialiste ne manquera pas de mettre la lumière sur les acquis de l'Algérie, la qualifiant «comme un exemple de sécurité, de stabilité et de quiétude, malgré toutes les tentatives désespérées et vaines dont elle est la cible».