Renforcer la coopération régionale arabe dans le secteur de l'énergie et du pétrole. C'est dans cet esprit que se tiendra aujourd'hui au Koweït la 113e réunion du Conseil des ministres de l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (Opaep) à laquelle prendra part le ministre d'Etat, ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab. La réunion examinera «nombre de points importants inscrits à l'ordre du jour, notamment l'adoption de la décision ministérielle relative au projet de restructuration et de développement des activités de l'Organisation et l'approbation du budget de l'Organisation pour l'exercice 2025», indique un communiqué de ses services. Lors de la réunion, les participants discuteront aussi d'initiatives telles que la promotion de l'économie circulaire du carbone et examineront le rapport du secrétaire général sur les activités de l'Organisation en 2024, ainsi que la décision d'augmentation de la valeur du prix de la recherche scientifique pour encourager l'innovation et la recherche dans le domaine de l'énergie et du pétrole. Il sera surtout question de renforcer la coopération régionale arabe dans le secteur de l'énergie et du pétrole et de suivre les évolutions mondiales dans ce domaine vital. Quelles sont les nouvelles du front à ce propos, notamment. Selon toute vraisemblance cela a l'air d'aller nettement mieux. Les cours de l'or noir se sont ragaillardis et ont terminé la semaine en hausse. Le Brent a progressé de 3,37 dollars et le WTI de 4,09 dollars. Ce regain de forme a été signé dès la première séance de cotation hebdomadaire. Les cours du pétrole ont, en effet, progressé lundi, poussés par l'instabilité au Proche-Orient au lendemain de la chute de Bachar al-Assad en Syrie, et soutenus par le maintien des coupes de l'Opep+. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a gagné 1,43% à 72,14 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate, pour échéance en janvier, a, quant à lui, avancé de 1,74% à 68,37 dollars. «Tous les yeux sont rivés vers les scènes étonnantes en Syrie» et les prix ont réagi à la hausse, «mais de manière plutôt calme car tout le monde est en train d'évaluer ce qu'un nouveau visage de la Syrie» pourrait signifier, a expliqué John Evans, analyste chez PVM. «Les prix se redressent en raison de l'incertitude quant à la forme que pourrait prendre un changement de régime en Syrie», a observé, de son côté, Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. La séance du lendemain a été plutôt calme. Les cours se contentant de conserver en grande partie leurs gains de la veille. Ils reprendront cependant leur marche en avant mercredi, poussés par les sanctions supplémentaires décidées par l'Union européenne contre la «flotte fantôme» russe, ce qui pourrait avoir un impact sur les exportations pétrolières du Kremlin. Le Brent s'est bonifié de 1,84% à 73,52 dollars. Le West Texas Intermediate a pris 2,43%, à 70.29 dollars. «Le marché a pris note de la décision de l'Union européenne d'ajouter des sanctions supplémentaires qui pourraient réduire les livraisons de pétrole de la Russie», a relevé John Kilduff, analyste d'Again Capital. Le baril accusera un léger recul, jeudi, avant de relever la tête vendredi. Les cours du pétrole termineront la semaine en hausse, poussés à la fois par les sanctions contre la Russie et par la volonté de Donald Trump d'intensifier la pression sur l'Iran. Le Brent de la mer du Nord gagnera 1,47% pour clôturer la semaine qui s'est achevée le 13 décembre à 74,49 dollars. Le WTI progressera de 1 81%, à 71,29 dollars. Pour ce qui est de l'Opaep, il faut rappeler qu'elle a été créée en tant qu'organisation arabe régionale à caractère international en vertu d'un accord signé à Beyrouth, le 9 janvier 1968. Son but est de renforcer la coopération entre les Etats membres dans différentes activités économiques liées à l'industrie pétrolière. Elle s'emploie à mettre en place des mécanismes garantissant la protection des intérêts légitimes de ses membres, individuellement et collectivement, et à créer un climat favorable à l'investissement dans l'industrie pétrolière au sein de ses Etats membres.