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Maître du verbe et pourfendeur de l'imposture
Le président Tebboune
Publié dans L'Expression le 06 - 01 - 2025

Ce dimanche 29 décembre 2024 restera une journée historique dans la mémoire collective algéro-française. En effet, le président Tebboune a donné une leçon magistrale de maîtrise de l'histoire et de la langue française à ces tenants de l'islamophobie et de la haine de l'Algérie, et qui n'ont de français que les sept lettres que leur attribue la «nationalité» sur leur carte d'identité de l'Hexagone.
Cela est d'autant plus vrai que dès le lendemain Cnews, l'appareil médiatique crypto-sioniste de Bolloré et ses sbires, déclenchait une campagne aussi féroce que mensongère de dénigrement sur la personne du président Tebboune.
A contrario, le peuple algérien à travers tout le territoire national, a salué et fait sienne chacune des paroles de son Président. Quant à moi, je revendique ma maîtrise de la langue française et ses subtilités beaucoup mieux qu'une grande partie de ces prétendus français qui ont enterré des mots ô combien spécifiques de leur langue nationale tel que «défi» pour lui substituer le terme anglo-saxon de «challenge». C'est à ce titre que je voudrais éclairer, s'il en était toutefois besoin, la subtilité du message présidentiel.
Je m'adresse en particulier à ces philosophes de pacotille, sionistes avérés, qui ont dénaturé le sens profond du mot «philosophie» pour le remplacer par le culte de l'islamophobie et de la haine de l'Algérie. Ces va-t-en-guerre, philosophes autoproclamés, tels que Bernard-Henri Lévy, architecte de la tragédie de la Libye, Alain Finkielkraut, moralement complice du génocide du peuple palestinien, et consorts, sont les géniteurs d'une profonde injure à la signification profonde du sens originel des termes grecs «philo» et «sofia» signifiant l'amour de la sagesse.
«Je n'irai pas à Canossa!»
Pour la deuxième fois le président Tebboune a semé la panique dans leurs rangs, ignorants qu'ils étaient de l'histoire de leur continent et de la subtilité de leur langue. En proclamant «Je n'irai pas à Canossa!» le président algérien a provoqué la ruée vers les dictionnaires et autres ouvrages de références historiques pour s'enquérir du sens de ce rappel de la querelle entre l'Empereur de Prusse et le Vatican. Presque dans le même temps, la présidente de l'Assemblée nationale et le président du Sénat de la République française, violant la neutralité que leur impose leur fonction face aux sensibilités diverses au sein de leurs institutions, se rendaient quant à eux, et ensemble, non pas à Canossa mais à Tel-Aviv, en pénitents, pour solliciter humblement la sympathie de l'innommable monstre Netanyahu pour leur soutien total et leur complicité inconditionnels dans le génocide du peuple palestinien. Les victimes juives des atrocités de l'hydre nazie doivent se retourner dans leurs tombes face à l'abominable cynisme du sionisme qui a fait d'eux un sinistre fonds de commerce. Le président Tebboune, lui, par dignité et respect de la mémoire de nos martyrs, contrairement à l'immonde cupidité générée par la commercialisation de la Shoah, ne demande pas à la France une compensation en milliards de dollars qui ne ramèneront pas nos chouhada et martyrs à la vie. En Algérien modèle de la dignité, il refuse ce commerce ignoble de la mémoire des victimes, mais exige de la France la reconnaissance des crimes ignobles et du génocide à l'égard du peuple algérien perpétrés durant les 132 ans de nuit coloniale. Une telle reconnaissance honorerait celui qui aurait le courage et l'intégrité morale de se conformer à ce qui a été concrétisé dans la formule «pays des droits de l'homme».
Je voudrais à ce propos manifester un avis strictement personnel sur ce point particulier. La Révolution de 1789 a ébranlé les systèmes monarchiques européens qui s'appuyaient sur le pouvoir incontesté de l'Eglise. Elle a ouvert la voie à la nécessité d'un pouvoir républicain basé sur le respect des droits des peuples jusque-là méprisés. Pourtant une lecture minutieuse de la fameuse déclaration sur les droits de l'homme indique textuellement que c'était la «Déclaration des droits de l'homme et...du citoyen». Cette déclaration aurait pu avoir un caractère d'universalité si elle n'excluait pas les peuples non européens d'origine. Ni les Amérindiens, ni les Africains, ni les Arabes, ni les peuples du Sud dans leur généralité ne pouvaient bénéficier de cette généreuse déclaration humaniste.
L'infâme Bugeaud assassin
Le très grand écrivain, révolutionnaire et humaniste dans ses pensées, Victor Hugo, a cependant chaleureusement salué l'oeuvre «civilisatrice» de l'infâme Bugeaud assassin et génocidaire des «indigènes» que nous étions. Ce prétendu principe d'humanisme est devenu singulièrement sélectif par l'adoption du système du deux poids, deux mesures. «Vérité en deçà, mensonge au-delà» (des frontières de la France) affirmait le grand philosophe et penseur français Blaise Pascal!
Ce comportement inique des médias et «responsables» politiques français à l'égard de l'Algérie n'a pas échappé à la vigilance du président Tebboune. Depuis la visite d'Etat du président Macron à Rabat, nous assistons à un déchaînement de haine de tout ce qui est algérien, tant au niveau des instances politiques que médiatiques. Sous la domination du sionisme, une partie de la France est devenue l'acteur privilégié de la désinformation, du fake-news, du mensonge, voire même de la corruption, ces armes favorites du couple obscène makhzeno-sioniste. Alors qu'on prend pour une «opinion» l'atteinte de Sansal à la souveraineté nationale, et son arrestation pour une atteinte à la liberté d'expression de l'écrivain, quelle serait la réaction de ces gens-là si quelqu'un s'avisait de déclarer aux médias que l'Alsace, de par les noms de ses villes et sa langue vernaculaire, appartient à l'Allemagne comme la Savoie et le comté de Nice «Nizza» à l'Italie? Dénonceront-ils l'arrestation éventuelle de l'auteur de cette déclaration pour atteinte à l'intégrité territoriale de la France?
Après l'échec retentissant du prétendu enlèvement du renégat Hichem Aboud par les «services» algériens, organisé piteusement par les services marocains, voilà qu'on nous sert le feuilleton minable de Sansal - prononcé en bonne phonétique française sangsale - après celui de Kamel Daoud rejeton présumé Goncourt. Tous les personnages des médias et du microcosme politique asservis par le pouvoir sioniste se sont livrés à une campagne démentielle contre l'Algérie au nom d'un prétendu droit à la liberté d'expression. Les BHL, Zemmour et autres zélés serviteurs de l'entité sioniste génocidaire, ont élevé cet écrivaillon au rang d'une sublime icône de l'art et de la littérature, supérieur même aux plus grands génies qu'étaient Victor Hugo, Voltaire ou Lamartine. Poussant l'outrecuidance jusqu'à demander, en un temps record de quelques jours, à l'Académie française d'en faire un «immortel» ils ont délibérément écarté le fait qu'il a fallu des années de réflexion pour admettre en 2011 au sein de cette vénérable institution un Arabe, Libanais chrétien, l'illustre Amin Maalouf, élevé depuis au rang de Secrétaire perpétuel de l'Académie française. Fort heureusement, une majorité écrasante des sociétaires ont voté contre l'admission de Sansal pour préserver la dignité et la crédibilité de l'Académie.
Usurpateur
Et c'est là précisément que l'analyse du président Tebboune est à la fois pertinente et subtile. En déclarant qu'ils nous ont «envoyé un usurpateur qui ne connaît pas son identité, qui ne connaît pas son père et qui vient nous dire de donner la moitié de notre pays à un autre Etat», le Président a mis à nu la nature profonde de ce mercenaire invétéré.
Le Président sait très bien que le père biologique de Boualem Sansal, citoyen marocain, a fui la misère au Maroc pour vivre une vie décente en Algérie.
L'Algérie généreuse l'a accueilli fraternellement et a même accepté sa demande d'accéder à la nationalité algérienne. Epousant une Algérienne, il a eu un fils nommé Boualem. Cet enfant a reçu une prise en charge complète pour son éducation, son logement, ses soins et ses frais scolaires au même titre que tout autre enfant d'Algérie. Bien plus, il a accédé au poste prestigieux de directeur général dans un poste sensible d'un grand ministère. Pourquoi donc tous ces qualificatifs peu glorieux dans la bouche du premier magistrat du pays?
Usurpateur: il l'est, selon l'usage qu'il fait de sa prétendue qualité d'écrivain, au service de la liberté d'expression et de la démocratie. Son identité qu'il ne connaît pas: comme algéro-franco-maroco-israélien, son identité varie selon les passeports qu'il utilise pour se déplacer tant en Algérie que dans les pays ou entité dont il est devenu le zélé serviteur. Son père qu'il ne connaît pas: le président Tebboune a introduit dans son discours une référence subtile entre le père biologique et le père spirituel qui nous guide dans l'épreuve. Sansal a renié, effacé de sa mémoire, ce qui inspire chez tout Algérien digne de ce nom la dignité et la fierté: la paternité spirituelle de ceux qui ont donné leur vie pour que vive l'Algérie libre, fière et souveraine! Chaque Algérien authentique porte en lui le respect que l'on doit à un père qui nous a ouvert la voie de la dignité, qu'il s'appelle, Larbi Ben M'hidi, Mostefa Ben Boulaïd, Zighoud Youcef, Abane Ramdane ou tant d'autres encore... Si c'est au père et à la mère biologique que nous devons la vie physique et que nous vénérons, ce sont ces héros de la Révolution du 1er Novembre 1954, nos pères spirituels, qui nous ont pris par la main et guidé dans la voie de l'honneur. Tout cela, Sansal l'a renié et a choisi l'islamophobie et d'être contre sa patrie d'origine pour se mettre aux ordres de ceux qui en France, au Maroc et dans l'entité sioniste rêvent de déstabiliser et balkaniser l'Algérie.
En Algérie, ce triste individu qui veut remettre au Maroc la moitié de ce pays dont le sang de Si Lotfi et des martyrs «abreuve les sillons» (n'est-ce-pas monsieur l'islamophobe?) mérite bien le qualificatif populaire: «Ma a'ndou la din la mella!»
Les mises au point très claires du président Tebboune n'ont pas découragé les thurifères de l'acharnement raciste anti-algérien. Ces handicapés de la cervelle ignorants de leur propre langue ont trouvé un nouveau qualificatif: Sansal serait «un otage du régime algérien»!!! Un otage dans son pays d'origine?
Ce crétinisme avéré oublie délibérément qu'en France, nommée pays des droits de l'homme et accessoirement fille aînée de l'Eglise bien que laïque, la justice et ses tribunaux maintiennent en otage, depuis 40 ans, un Arabe libanais dont le seul crime intolérable à ses yeux était de soutenir les droits légitimes du peuple palestinien.
Le fait que Georges Ibrahim Abdallah, car c'est bien de lui qu'il s'agit, soit chrétien ne pèse pas lourd face à la mainmise et le contrôle absolu du duo américano-sioniste sur la souveraineté de la justice et du pouvoir politique de certaines franges de la population française.
L'opposition de l'exercice de la justice en Algérie et la justice aux ordres dans l'Hexagone est frappante. Sansal est en détention préventive pour atteinte à la souveraineté et à l'unité du territoire national et seule la justice algérienne aura à se prononcer sur son cas. Ses écrits, aussi tendancieux et provocateurs qu'ils soient, sont en vente libre en Algérie et prouvent clairement qu'il n'y a aucune atteinte à la liberté de penser de «l'écrivain Sansal», comme on veut le laisser croire. Mais l'atteinte à la souveraineté nationale pour laquelle tant d'Algériens sont morts en martyrs est un crime aux yeux de la loi.
Faux passeport algérien
A contrario la justice française a piétiné sans vergogne le droit français en se pliant aux exigences des agences sionistes l'Aipec à Washington et sa succursale le Crif à Paris. Condamné en 1986 à quatre ans de prison pour, selon le témoignage de Jacques Attali, «faux et usage de faux passeport algérien», Georges Ibrahim Abdallah s'est vu maintenu illégalement en détention jusqu'à la tenue en 1987 d'un nouveau procès pour «complicité d'assassinat des diplomates Charles R. Ray, attaché militaire à l'ambassade US en France et Yacov Barsimantov, attaché à l'ambassade d'Israël en France». Bien que les Farl (Forces armées révolutionnaires libanaises) aient revendiqué ces liquidations physiques en rétorsion à l'horreur des massacres de civils femmes et enfants dans les camps de réfugiés palestiniens à Sabra et Chatila, une justice aux ordres a pris pour bouc émissaire Georges Abdallah qui, par dignité n'a jamais voulu dénoncer les Farl. Bien que le procureur de la République n'ait requis qu'une peine de dix ans, la Cour d'assises, sous pression du sionisme a condamné le militant des droits du peuple palestinien à la réclusion perpétuelle. Au terme du droit français, Georges Abdallah devait être libéré et astreint à quitter le territoire français pour retourner au Liban. Les tribunaux d'application des peines (TAP) de Tarbes, de Pau et de Paris ont par neuf fois rendu un arrêt de libération conditionnelle de Georges Abdallah. S'appuyant sur la loi Dati et sur leur «conviction», des «responsables» du gouvernement ont violé le droit en rejetant par neuf fois les arrêts de ces TAP. Les témoignages de cette injustice ne manquent pas. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères a accédé à l'exigence de son homologue Mme Clinton de maintien en détention illégale de Georges Abdallah et ce, bien qu'il ait saisi, un président Hollande, indifférent au sort de cet innocent. Manuel Valls, quant à lui, alors ministre de l'Intérieur, a refusé l'indispensable signature de l'arrêt d'expulsion déclarant publiquement qu'il «exigeait le maintien en détention de Georges Abdallah» qu'il qualifiait de «dangereux islamiste».
Les manifestations incessantes, de milliers de Français dont des prix Nobel devant la prison de Lannemezan pour la libération de l'illustre détenu, les garanties offertes par l'ex-président de la République du Liban, le général Michel Aoun, les interventions de nombre de personnalités de plusieurs pays, rien ne fera fléchir les tenants du sionisme et de la force érigée en loi. Si Sansal est encensé comme victime, alors qu'il n'a même pas encore fait l'objet d'une décision de justice, Georges Ibrahim est otage et otage, il restera de plus, de 40 ans, de détention illégale.
Le témoignage d' Yves Bonnet
Pour conclure, quel meilleur témoignage que celui de l'homme qui a été le premier concerné dans cette scabreuse affaire! Yves Bonnet, ex-patron de la DST qui a traqué et arrêté Georges Ibrahim Abdallah, a apporté deux témoignages importants: le 10 décembre 2011, dans un entretien accordé à France 24, Bonnet évoque le rôle joué par les Etats-Unis et Israël dans la détention de Georges Abdallah:
«La France a subi tout au long de cette affaire d'énormes pressions diplomatiques pour que celui qui a assassiné, non pas des diplomates, mais en réalité un agent de la CIA et un membre du Mossad, reste en prison.»
Le 7 janvier 2012, dans une interview à La Dépêche, Yves Bonnet juge «anormal et scandaleux le fait de maintenir encore emprisonné Georges Abdallah...qu'on devrait libérer pour le renvoyer au Liban». Ajoutant, par ailleurs, qu'«il avait le droit de revendiquer les actes commis par les Farl, comme des actes de résistance...il faut se souvenir du contexte aussi, des massacres de Sabra et Chatila, dont les coupables n'ont jamais été punis. Et, aujourd'hui, la France garde cet homme derrière les barreaux alors qu'elle a libéré Maurice Papon?» Il pense ainsi à une vengeance d'Etat!
Ce témoignage est d'autant plus lourd que Yves Bonnet sait de quoi il parle, en tant qu'ex-patron de la DST et ses dossiers. Plus encore, Yves Bonnet, aujourd'hui, sociétaire du RN ne peut être accusé de pro-arabe ou pro-islamisme. In fine, la différence de traitement de «l'otage Sansal» d'une part et le véritable otage Georges Abdallah, illégalement détenu politique quarante longues années, rend l'analyse subtile du président Tebboune éminemment juste et conforme à une réalité, que l'acharnement des ennemis de l'Algérie tente désespérément de masquer. Comme le proclame la Déclaration du 1er Novembre 1954 «le peuple, et l'Histoire, nous jugeront». Quant à moi, je commets l'erreur de ne pas traiter avec le plus grand mépris ces gens dont la seule prononciation du nom me donne des aphtes sur la langue. Je devrais plutôt paraphraser ce grand humoriste français en disant que «chaque fois que ces tristes individus hochent la tête ça fait un bruit de toilettes bouchées!», en y ajoutant bien sûr cette odeur putride de cadavre en décomposition.
*Moudjahid, doyen de la diplomatie algérienne et président de l'Association internationale des Amis de la Révolution algérienne (Aiara).


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