Le chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani Cherif, continue à sillonner les wilayas de l'est du pays dans le cadre de son programme politique durant le mois de Ramadhan. Hassani Cherif a insisté, encore une fois, sur son soutien aux positions de l'Algérie sur les questions de principe. À ce propos, le président du MSP a déclaré, lors de l'animation d'une conférence à l'adresse de ses cadres et militants de base dans la wilaya de Constantine: «Les positions constantes de l'Algérie envers les causes justes dérangent les ennemis» et d'ajouter: «L'Algérie défendait, et continue à défendre, les causes justes à travers le monde, et à leur tête la cause palestinienne et le droit des peuples à l'autodétermination, suscitant l'inquiétude et le mécontentement de certaines parties.» Dans le même registre, Hassani Cherif a souligné que «ces positions constantes ont exposé l'Algérie à des tentatives de diffamation et de pressions de la part de parties extérieures cherchant à porter atteinte à sa stabilité», appelant «la classe politique et la société civile à soutenir les institutions nationales et à appuyer les orientations judicieuses de l'Etat en matière de politique extérieure». «Grâce à la cohésion de son peuple et de ses institutions fortes, l'Algérie est capable de faire face à toute tentative ciblant sa stabilité ou à influencer ses décisions souveraines», a rappelé le président du MSP. Faisant allusion aux positions de l'Algérie par rapport à la cause palestinienne, le premier responsable du MSP a rappelé que «la position de l'Algérie constitue un prolongement d'une longue histoire de solidarité avec la Palestine concrétisée à travers des positions officielles et populaires, reflétant l'engagement constant de l'Algérie à soutenir les droits légitimes des peuples opprimés. La Palestine demeurera une cause centrale pour l'Algérie qui a été toujours au premier rang des pays soutenant le peuple palestinien dans sa lutte pour la liberté et l'établissement de son Etat indépendant». Presque la même démarche adoptée par le président du Mouvement El-Bina, Adelkader Bengrina, qui a lancé un appel aux élites nationales et aux forces vives pour s'empresser d'«exprimer leur position de rejet de ces menaces» et «souligner la force et l'harmonie de la position nationale pour y faire face», et d'ajouter: «Nous soulignons la nécessité d'une action diplomatique efficace avec les partenaires internationaux et les organisations régionales et internationales, à différents niveaux, pour contenir et rejeter ces pratiques déviantes et extrémistes qui menacent la stabilité de la région et portent atteinte aux intérêts communs de ces pays, et de continuer à activer les mécanismes du Maghreb arabe basés sur les fondements de la coopération, de la solidarité et du soutien mutuel, à travers la nouvelle voie algérienne, dont le Makhzen s'est volontairement exclu à travers ses actions agressives contre ses voisins et son immersion dans le bourbier de la normalisation et de la trahison.» Abdelkader Bengrina a adressé un appel à l'adresse de l'élite française afin d'«exercer une forte pression pour freiner cette insouciance et cette puérilité, qui sont venues en réponse aux pressions de l'extrême droite fondées sur les ruines des lobbies coloniaux, et dans un effort pour résoudre leurs crises internes en France et à des fins purement électorales, ses effets négatifs désastreux se répercuteront sur le peuple français et ses intérêts vitaux avant les peuples de la région». Dans un autre registre, le chef du Mouvement El-Bina a insisté sur l'idée consistant à faire du dialogue diplomatique et politique un élément prépondérant dans la perspective d'aller vers une réelle désescalade entre l'Algérie et la France, en soulignant: «Nous sommes convaincus que la raison, le dialogue et la diplomatie sereine demeurent les meilleurs moyens de résoudre les problèmes existant entre les deux pays. Ensuite, se retirer des positions déséquilibrées qui ont fait perdre à l'Etat français sa mission de membre permanent d'un conseil qui l'aurait qualifiée pour jouer un rôle de médiateur dans les tensions internationales plutôt que d'en être partie prenante, comme c'est le cas actuellement, contribuerait également à surmonter la crise.»