Sur un rythme d'évolution soutenu, le renfoncement de l'accompagnement de l'Etat à la création de microentreprises s'impose à plus d'un titre. L'importance des avancées enregistrées renseigne sur la nécessité d'un élargissement des moyens et des assises financières aux porteurs de projets. C'est dans ce contexte que le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a annoncé, mardi à Tipaza, que ses «services envisagent de réviser le plafond de financement des projets de création de micro-entreprises avec l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (Nesda) et l'Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem)». Une orientation qui intervient dans une phase cruciale dans le développement des axes de financement aux investisseurs et aux porteurs de projets. Il faut dire que la révision du seuil de financement apportera un nouveau souffle à l'ensemble du processus d'investissement et d'accompagnement. Ce dernier sera adapté aux spécificités des projets, et notamment à leur rentabilité. Autrement dit, la réévaluation du plafond de financement sera fixée en fonction du coût du projet et de son impact sur le développement économique. Dans cette nouvelle approche de financement, il apparaît clairement que l'Etat reste déterminé à améliorer son accompagnement aux porteurs de projets en vue d'impacter positivement les résultats d'exercices. Ce qui permettra aux jeunes investisseurs de lancer leurs activités dans des conditions optimales de réussite. Il va sans dire que l'adaptation du plafond financement à la nature des projets permettra de cerner plus efficacement les besoins de création et préparer la phase d'exploitation. Dans ce cas de figure, le plafond de financement déterminera l'importance de la trésorerie de départ et marquera le rythme de développement du projet. C'est précisément ce qui consistait les points névralgiques du processus de financement, et les points de faiblesses des investisseurs. Il faut dire que la réorganisation des dispositifs d'aides et de soutien à l'investissement table justement sur le renforcement des bases de lancement en vue de produire de la valeur ajoutée à l'économie nationale. Cela étant, pour aborder ce virage décisif pour le financement des projets et la mise en place de critères et de conditions sont plus que requis. Ces derniers fixeront les règles et interviendront dans le cadre d'un passage d'une configuration obsolète à une mise à niveau plus que nécessaire. Il est clair que la base de financement qui date de plus de vingt ans ne peut répondre aux exigences de la situation actuelle. De même importance, cette réévaluation du seuil de financement renseigne sur l'importance du suivi et de l'évaluation effectuée en temps réel et régulièrement par les pouvoirs publics. C'est précisément ce qui intervient pour assurer un développement pérenne et une stabilité dans la création des microentreprises. Il va sans dire que le développement des secteurs stratégiques demeure dans le besoin de l'édification d'un tissu conséquent de microentreprise, de PMI et de PME. Cela étant, pour atteindre ces objectifs, la Nesda et l'Angem s'appuient sur les impacts de ces orientation clés, et notamment sur le développement de leurs actions de numérisation.