L'information avait fait le tour des réseaux sociaux quelques minutes à peine avant qu'un communiqué du ministère de la Défense nationale ne confirme qu'un drone a été abattu aux frontières sud. Selon le MDN, il s'agit bel et bien de la «destruction d'un drone de reconnaissance», précisant que l'engin en question «est armé». La vigilance et les efforts consentis visant à préserver les frontières nationales de toutes menaces ont permis, selon la même source, de détecter le drone ayant franchi les frontières par «une unité relevant de la Défense aérienne du territoire, implantée au niveau de la 6e Région militaire, la soirée du 1er avril 2025, vers minuit». L'unité a réussi à repérer le drone et procéder à sa destruction «à proximité de la ville frontalière de Tinzaouatine aussitôt après avoir pénétré l'espace aérien sur une distance de 2 km», a détaillé le MDN, commentant que cette opération de qualité «confirme, une nouvelle fois, la grande vigilance et la disponibilité permanente des unités de l'Armée nationale populaire à préserver les frontières, terrestres, aériennes et navales, de toute menace qui porte atteinte à la souveraineté nationale».L'intervention rapide des forces de l'ANP a été grandement saluée par les internautes qui témoignent aussi bien de son importance que de ses compétences, témoignant d'un message clair aux aventuriers qui tentent tant bien que mal de mettre à l'épreuve la vigilance des forces de l'ANP. Le drone Akinci, de fabrication turque, avait été lancé depuis le territoire malien. Le Mali, qui n'a pas tardé à reconnaître qu'il est à l'origine de ce drone «armé» et l'un des plus sophistiqués, a, dans un communiqué, expliqué que la raison était «l'exploitation des renseignements et la traque des groupes terroristes qui continuent sur l'ensemble du territoire national».