La classe politique est appelée à préparer des propositions et des réflexions dans la perspective de réussir le dialogue national qui a été proposé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et qui sera organisé fin de l'année 2025 et début 2026. Ce dialogue est si important sur le plan stratégique que les partis politiques sont dans l'obligation de s'inscrire dans cette nouvelle perspective qui s'ouvre à l'Algérie afin de cimenter l'unité nationale et renforcer la cohésion et la souveraineté du pays. L'idée du dialogue gagne l'ensemble de la classe politique nationale. Nul ne peut s'opposer à cette noble démarche rassembleuse. Mais il reste que les tenants et les aboutissants de ce dialogue doivent être mis en lumière afin que l'ensemble des protagonistes puissent aborder correctement, et d'une manière efficace, la démarche en tant que telle loin des calculs sordides ou des visions partisanes étroites. C'est pour cette raison qu'il est indispensable, pour ne pas dire crucial, que les partis politiques doivent impérativement esquisser des lignes en rapport avec ledit dialogue comme signe d'implication dans ce nouveau processus dont l'Algérie a réellement besoin pour asseoir une nouvelle route politique à l'aune des transformations et des mutations qui impactent la région et le monde à la fois. Pour réussir ce rendez-vous politique si important, à savoir le dialogue national, les institutions de l'Etat et l'ensemble de la classe politique nationale et la dynamique de la société civile doivent se mobiliser d'une manière très profonde pour faire de cet événement une étape cruciale dans la vie politique du pays. Les partis sont interpellés à s'impliquer pour apporter leur pierre à l'édifice au plan politique et au plan de la réflexion en rapport avec les enjeux économiques et sociaux auxquels fait face le pays. Les partis sont face à un véritable test, ils sont dans une situation qui fait que leur participation soit un outil à même de faire de ce grand rendez-vous une occasion en or pour qu'ils puissent reprendre en main l'échiquier politique sur de nouvelles bases. La classe politique est appelée à revoir de fond en comble sa copie. Elle doit rompre avec l'ancien schéma de gestion propre à ses structures partisanes et s'insérer dans une nouvelle approche de management politique et médiatique pour pouvoir s'adapter aux nouvelles exigences imposées par l'explosion des TIC et le défi de la numérisation qui gagne plusieurs espaces de la société. Le président de la République avait déclaré qu'«un dialogue national ouvert sera lancé, nous permettant de baliser ensemble le chemin qu'empruntera notre pays en matière de consécration de la véritable démocratie, non pas celle des slogans, mais celle qui donne la souveraineté à ceux qui la méritent», a-t-il expliqué. Il a rappelé les tenants et les aboutissants dudit dialogue en précisant que «ce dialogue doit être préparé, car lié à l'avenir des générations montantes, et (qu')il a pour vocation à immuniser l'Algérie des ingérences étrangères et à contrecarrer les tentatives visant à semer la fitna en Algérie». Donc, il est clair que l'objectif du dialogue national est intimement lié à l'avenir de l'Algérie et aux générations futures afin que les institutions de l'Etat national se consolident et se renforcent pour mieux assurer leur mission à l'aune des changements et les enjeux qui se dressent au niveau régional et international. Les partis doivent avoir la notion de la responsabilité politique quant à l'engagement pour la sauvegarde de l'Etat national, en faisant en sorte que le dialogue national se transforme en une démarcation claire et nette face aux dangers et risques qui se profilent à l'horizon par ce qui se manifeste comme nouvelle approche de néocolonialisme qui se dessine au niveau international. La classe politique est appelée à formuler une nouvelle démarche consensuelle pour réussir ledit dialogue national. Cette démarche doit obéir à un seul principe, celui de la défense de l'unité nationale et la sauvegarde de la souveraineté du pays.