Le Kremlin a estimé, hier, qu'un «nombre énorme» de questions restait à résoudre pour conclure un accord de cessez-le-feu avec l'Ukraine, au moment où les pourparlers initiés par Washington peinent à aboutir à des résultats concrets. « (Vladimir) Poutine soutient un accord de cessez-le-feu mais avant cela des questions restent en suspens (...) C'est lié à l'incapacité du régime de Kiev à contrôler plusieurs groupes extrémistes (...) et aux projets d'une militarisation ultérieure» de l'Ukraine, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Il a par ailleurs démenti que l'armée russe aurait visé des «infrastructures» civiles lors d'une frappe de missile imputée par Kiev à Moscou et qui a fait vendredi 20 morts, dont neuf enfants, selon les autorités ukrainiennes. « Il n'y a pas de frappes sur les installations sociales», a affirmé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, aux journalistes présents lors de son briefing quotidien.