L'homologation de cette activité contribuera à l'accroissement des recettes des collectivités locales. La wilaya d'Alger a fait écho, dernièrement, d'une opération d'homologation des espaces de stationnement, gérés de manière illégale par des particuliers. En procédant à l'enregistrement des noms des exploitants et la fixation des tarifs à appliquer, la gestion anarchique des aires de stationnement, atteindra, donc, son terme et les automobilistes auront droit à des rapports plus policés, avec les gardiens de leurs bagnoles. La mise en application d'une telle décision, facilitera l'insertion sociale et professionnelle de ces jeunes sans-emploi qui se sont improvisés, chômage oblige, gardiens de parking. Ce qui soulagera les citoyens, par voie de conséquence, des pratiques incommodes de ces bandes de racketteurs armés de gourdins. Aussi, l'homologation de cette activité contribuera à l'accroissement des recettes des collectivités locales qui percevront les droits d'exploitation des ces espaces urbains. Il est utile de rappeler, toutefois, que les déclarations officielles ayant avancé des solutions au phénomène des parkings informels, ont fait couler beaucoup d'encre mais sans changer tout de même cet état de fait, resté stationnaire, là où il ne s'est pas encore détérioré. Juin dernier, M. Dahou Ould Kablia, le ministre délégué chargé des Collectivités locales, avait annoncé le lancement d'une opération visant à définir les espaces à transformer en parkings et ceux à accorder en concession à des personnes qui doivent s'organiser en coopératives de surveillance. Intervenant dans le cadre de l'application d'une circulaire ministérielle, cette opération pilote qui devait être lancée à Alger avant sa généralisation sur l'ensemble du territoire national, est restée, malheureusement, au stade de promesse. De son côté, le wali d'Alger a fait état, lors de son audition par le chef de l'Etat, du lancement d'une multitude de projets dont la réception était fixée avant la fin de 2006. Il a été cité, entre autres projets, l'augmentation des capacités de stationnement par la réalisation de 500 places de parking, l'aménagement en surface de 1600 autres places, la réalisation et la mise en service d'un parking d'une capacité de 300 camions. Ces réalisations chantées sur tous les toits, n'ont pas donné des résultats palpables, en mesure d'atténuer les ennuis des citoyens qui font du stationnement, un véritable casse-tête. Il faut dire que l'organisation des activités de surveillance des parkings s'impose, aujourd'hui, comme une priorité pour endiguer les atteintes aux personnes et aux biens qui se font au su et au vu de tout le monde. Les images mettant en scène un automobiliste en altercation avec des gardiens de parkings informels sont devenues un fait habituel dans tous les quartiers de la capitale. Ces pratiques désolantes se font au grand jour et n'épargnent aucune région du pays. Dans les grandes villes, notamment, les squatteurs des espaces de stationnement, faisaient la loi sans que personne ne daigne les inquiéter ou les rappeler à l'ordre. En attendant la mise en application de la dite homologation, les gardiens de parking, continueront d'exhiber leurs gourdins pour convaincre les plus réticents des automobilistes à payer, sans rechigner les 30 ou les 50 dinars réclamés, en fonction du lieu, du temps et de l'humeur du gardien.