Le village de Chréa, relevant de la commune de Ouled Rached, est situé entre cette dernière, celles d'El Adjiba et de Bechloul. Une centaine de citoyens sur les 400 qui y résident, vient de saisir le chef de la daïra pour protester contre l'état d'abandon qui caractérise la localité. Parmi les problèmes les plus en vue, la piste reliant Taghzout au village. Long de 4 km, cet accès emprunté obligatoirement par les usagers est impraticable en hiver. Cette situation oblige les natifs de Chréa à contourner la piste par Bechloul. L'autre grand souci des citoyens concerne l'eau potable. Si le village limitrophe, distant de 100 m et relevant de la commune d'El-Adjiba a bénéficié d'un réseau AEP et du bitumage de la route qui y mène, il n'en est rien pour celui dépendant de l'APC de Ouled Rached. Ce fait est, selon les signataires de la requête, dû au désintéressement des élus locaux qui marginalisent cette localité la preuve en est l'implantation des différents réservoirs sur le territoire de Chréa. Le fait qui oblige, en l'an 2002, les citoyens à utiliser des citernes payées au prix fort, l'innocence des enfants qui, pour rejoindre l'école, font le parcours du combattant, sont des arguments que les futurs élus doivent prendre en considération. Il y va de la crédibilité de l'Etat.