La mission immédiate et importante qui lui sera confiée sera de réussir les Jeux africains. Un nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports arrive en la personne de M.Hachemi Djiar et avec lui l'espoir de voir le secteur du sport être dynamisé. Mais une fois installé, le nouvel occupant du siège de la Place du 1er Mai va avoir une mission des plus importantes à réussir dans l'immédiat: celle d'une très bonne organisation des Jeux africains puis des Jeux afro-asiatiques que notre pays va accueillir à partir du 11 juillet prochain. Il est vrai qu'il disposera de l'aide du Comité d'organisation des Jeux (Coja) dont son directeur, M.Djaffer Yefsah, est un habitué des défis de ce genre, mais en tant que président de cette structure, on attendra de M.Djiar qu'il intervienne dans des domaines dont on dit qu'ils présentent des problèmes d'ordre organisationnel. Le nouvel arrivant doit certainement savoir qu'une telle charge nécessite une présence et une oreille attentive de toute heure. Dans le département de la Communication dont il était le ministre jusqu'à récemment, M.Djiar a accompli un travail des plus remarquables, s'ouvrant notamment à l'écoute des professionnels de la presse qu'il a toujours cherché à aider. Cette qualité lui sera d'un grand apport lorsqu'il s'agira de mettre les Jeux sur orbite et de faire en sorte que les milliers d'invités puissent se sentir comme chez eux parmi nous en droite ligne avec les traditions de d'hospitalité de notre pays. Sur le plan sportif, il aura à mettre en confiance les fédérations dont l'ex-ministre a exigé la deuxième place lors de ces joutes. Non pas qu'il s'agisse là d'une mission impossible mais dans le jeu des pronostics, le hasard occupe une place importante. Cette deuxième place a été évaluée selon le classement de l'Algérie lors des Jeux d'Abuja de 2003 où elle avait terminé quatrième avec un total de 32 médailles d'or. Or, c'est bien la collection des médailles en vermeil qui détermine le classement dans une compétition internationale et non le total de tous les métaux (or, argent et bronze). Partant de là, on s'est dit que chez nous, il était normal de viser la seconde place. Mais quatre années sont passées depuis Abuja et si nos sportifs ont évolué, il ne faudrait pas croire que ceux des autres nations se sont endormis. Dans le contexte actuel, une deuxième place équivaudrait, pour notre pays, à une grande victoire dans les Jeux africains sachant que des pays comme le Nigeria, l'Afrique du sud l'Egypte ou la Tunisie ne viendront pas chez nous pour faire de la figuration. En tout cas, on ne saurait tenir M.Djiar pour responsable d'un échec ayant pris le train en marche à quelques semaines du coup de starter de la compétition. Ceci sans oublier que des techniciens qui avaient promis d'excellents résultats ont, depuis, quitté la scène pour aller exercer à l'étranger. D'un autre côté, M.Djiar aura à rassurer les acteurs du sport algérien. Celui qui a assuré l'intérim du poste de ministre, M.Abdelmalek Sellal, a, dans un communiqué, indiqué que le MJS allait s'atteler à relancer le secteur en partenariat avec le mouvement sportif national. Il est, à peu près, certain que ce sera le discours prôné par M.Djiar, homme de dialogue et de concertation qui sait que rien ne peut se faire sans de solides partenaires. A ce titre, les fédérations sportives doivent s'attendre à trouver chez le nouvel arrivant l'ambition de travailler en commun pour le plus grand bien du secteur.