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L'étape «qualitative» du terrorisme
UNE ATTAQUE AUX MISSILES INQUIÈTE LONDRES
Publié dans L'Expression le 08 - 07 - 2007

Les experts reconnaissent, au final, la difficulté d'appréhender une menace mouvante.
Deux ans après les attentats du 7 juillet 2005, les services de renseignements ont de plus en plus de mal à cerner le profil des islamistes. Ce qui, en effet fait craindre le pire aux autorités britanniques. Désormais, le terroriste n'est plus ce prédicateur enturbanné, ou encore ces «barbus» écumant les mosquées et parcs de la capitale britannique. Ce sont, bel et bien des intellectuels, maîtrisant l'outil informatique, des chimistes, des médecins et des ingénieurs.
Même crainte dans les autres capitales européennes où les mesures de sécurité ont été renforcées, depuis les dernières menaces d'Al Qaîda Maghreb, qui avait menacé de s'en prendre aux intérêts occidentaux, aussi bien dans ces pays que dans les pays arabes et musulmans. Tous les moyens sont bons. Des attentats à l'explosif, aux attaques aux missiles, en passant par l'attaque chimique ou bactériologique, les modus opérandi des terroristes sont divers.
Dans la capitale britannique, la tension est montée d'un cran depuis quelques jours. Le Royaume-Uni prend au sérieux la menace terroriste. La complaisance lui a coûté cher et le retour de flammes est dévastateur. Les services de sécurité sont sur le qui-vive. Une semaine à peine après les explosions ratées de Londres et Glasgow, les Britanniques ont commémoré, hier, le deuxième anniversaire des attentats suicide du 7 juillet 2005.
Ce jour-là, quatre kamikazes avaient déclenché des bombes artisanales dans trois rames de métro et dans un bus. Bilan: 56 morts -dont les terroristes- et 700 blessés.
C'était la tragédie. Les Anglais qui, des années durant, avaient servi, sans en mesurer le danger, de base de repli pour les groupes extrémistes, se sont subitement réveillés sur des images d'horreur. En deux ans, les services antiterroristes britanniques ont constitué des bases de données sur la mouvance islamiste, procédé à de nombreuses arrestations, interrogé des centaines de suspects, déjoué plusieurs complots. Pourtant, les experts reconnaissent, au final, la difficulté d'appréhender une menace mouvante. Et tous redoutent l'escalade.
Après le 11 septembre, la grande leçon des attentats du 7 juillet avait été que les terroristes n'étaient pas forcément des étrangers. Il ne fallait pas, pour autant, en déduire que le danger se résumait à des groupes isolés d'extrémistes ayant grandi en Grande-Bretagne.
Les derniers attentats avortés devraient montrer comment plusieurs cellules opérationnelles, liées entre elles peuvent se transformer en réseau aux connexions internationales. «Le terrorisme du 7 juillet était suffisamment atroce, mais Al Qaîda a importé, depuis, les tactiques de Baghdad et de Bali dans nos rues, et cela va empirer avant que nous reprenions le dessus», a reconnu John Stevens, ancien chef de Scotland Yard devenu conseiller de Gordon Brown. Même si la tentative a échoué, passer à la voiture piégée est, pour lui, «le signe du nouveau degré de maturité et de sophistication atteint par Al Qaîda en Grande-Bretagne».
Il s'agit donc d'une connexion terroriste internationale, capable de passer à l'action à tout moment. Gordon Brown, le nouveau Premier ministre britannique, a été clair: «Al Qaîda et ses associés utiliseront différentes formes de missiles ou d'armes, auront des activités diverses, que ce soit avec des avions ou des voitures pour infliger un maximum de dommages aux civils.» Des déclarations qui seront corroborées par Jane's Police Review qui a révélé que la police britannique avait fait plusieurs repérages autour de l'aéroport de Gatwick, près de Londres. Leur mission est de repérer les promontoires à partir desquels un terroriste pourrait abattre un avion au décollage ou à l'atterrissage avec un missile sol-air.
Utilisés contre les troupes de la coalition en Afghanistan, ces engins se trouvent sur le marché pour quelques milliers de dollars. «Et nous savons que des terroristes tentent d'en acheter», a reconnu un policier cité par le magazine. Ce sera là, la prochaine étape dans la stratégie des groupes terroristes.


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