C'est une Assala Nasri belle et élégante, de rouge vêtue qui a fait son apparition, hier après-midi, à l'hôtel Sheraton. Accompagnée de son mari, et éternel manager, Assala Nasri s'est dite heureuse de venir chanter, pour la première fois, dans le cadre du mois de Ramadhan en Algérie. «Je suis très contente de revoir mon public algérien», confiera-t-elle en introduction. Après son concert de lundi dernier à la Coupole Mohamed-Boudiaf, la chanteuse syrienne reviendra avec son nouveau répertoire se produire de nouveau ce soir, après avoir enflammé, il y a quelques années, la scène de l'hôtel Sheraton, où elle interprétera ses plus beaux morceaux lors d'un dîner à raison de 10.000DA l'entrée. Souriante à souhait et après avoir évoqué un peu sa carrière, elle dira apprécier sa présence d'être en Algérie, durant ce mois sacré, et d'autant plus qu'elle adore la cuisine algérienne et surtout le bourek. L'auteur de Mabahebech had ilan'ta confiera ses projets entre autres un duo avec le chanteur Assi El Hilani et un film dans lequel elle interprétera l'histoire d'une star de la chanson. La sienne. Le cinéma est un domaine dans lequel elle se lance, poussée un peu par son mari, très fan du 7e art. Pour ce faire, elle dira être en contact avec des cinéastes égyptiens pour entamer ce projet, avant de retourner définitivement vers la musique. Assala Nasri est la première star de la chanson orientale qui se produit dans un contexte bien particulier et dont l'organisation échoit à la boîte Mediaedge: Cia. Se produiront en effet, par la suite, Alyssa, les 5 et 6 octobre à la Coupole et puis au Sheraton, Ihab Toufik, les 7 et 8 octobre, et enfin Marouane El Khouri, les 9 et 10 octobre. Les débuts de Assala, elle les fera avec l'album Laou Taârifou (Si vous saviez) où elle marquera sa voix en or sur des textes et autres arrangements de Mohamed Abdelwahab Mohamed, les poèmes du Libanais Nazar El-Kebani, Mohamed El-Moudji. Depuis, elle n'a de cesse de se produire dans le monde et de s'engager pour de nombreuses causes.