« Le taux d'inflation en Algérie n'excède pas 3 %.» Le ministre des Finances, Mourad Medelci, a énuméré jeudi, à Beyrouth, les facteurs d'attraction des investissements en Algérie. S'exprimant dans une conférence de presse, en marge du Sommet arabe, l'argentier algérien a déclaré que la santé financière de l'Algérie, la faiblesse du taux d'inflation et le passage à l'économie de marché, constituent des données importantes sur l'attractivité du marché algérien. «Le taux d'inflation en Algérie n'excède pas 3% et les réserves de change dépassent les 18 milliards de dollars», a-t-il précisé. Le ministre est intervenu en prévision de la rencontre internationale d'Alger sur l'investissement, qui sera organisée les 17 et 18 avril prochain. Pour M.Medelci, cette rencontre sera l'occasion de s'informer sur les énormes potentialités de l'économie algériennes, surtout qu'elle verra la participation de fonds et instances financières arabes mixtes, la Banque islamique de développement et près de 400 personnalités économiques et investisseurs arabes. De son côté, le directeur général du consortium de l'économie et des affaires, M.Raouf Abouzaki, chargé d'organiser la rencontre, a mis l'accent sur les capacités agricoles, la richesse minière et les petites et moyennes industries de transformation en Algérie. «L'économie algérienne est appelée à devenir l'une des plus fortes et des plus importantes dans le monde arabe et en Afrique», a-t-il indiqué. Il faut noter que cette rencontre internationale s'annonce sous de bons auspices dans le sens où l'Algérie jouit actuellement d'une crédibilité certaine auprès des instances financières internationales. Dans son rapport annuel, l'UE s'est déclarée satisfaite quant aux avancées réalisées par l'Algérie dans le processus de passage d'une économie centralisée à une économie libérale. La Banque mondiale s'est engagée à travailler en partenariat avec l'Algérie en vue d'identifier les secteurs nécessitant un financement. Cette institution bancaire, qui ne «fait pas de cadeau», a installé dernièrement son représentant à Alger, ce qui constitue un gage de crédibilité. Un autre signe fort de cette crédibilité des instructions financières est la visite à Alger du doyen des membres du conseil d'administration du FMI, M.Abbas Mirakhor. Recevant ce dernier, le Chef du gouvernement a réitéré la volonté de l'Algérie d'assurer les grands équilibres de l'économie nationale tout en réunissant les conditions de la relance par l'investissement. Benflis a également, mis, en exergue lors de cette rencontre, les réformes initiées par le gouvernement algérien «qui visent à réunir les conditions favorables à la gestion des affaires, selon les règles de la bonne gouvernance»