Un consensus international sur des questions telles que la lutte contre le terrorisme transnational devra être recherché. «Le renforcement de la coopération à l'échelle globale est plus que jamais nécessaire, compte tenu de l'interconnexion croissante des sphères politiques, économiques et sociales dans le monde d'aujourd'hui», estime l'ambassadeur d'Algérie aux Etats-Unis. Dans un article publié au Harvard international review, Amine Kherbi insiste sur l'instauration de «rapports de confiance et le renforcement des relations entre pays développés et pays en développement». Dans son analyse, le diplomate algérien souligne que «la sécurité internationale doit être fondée sur l'instauration d'une confiance mutuelle dans les rapports inter-étatiques». C'est pourquoi les pays du Nord et ceux du Sud se doivent, de «constituer un front uni face aux défis globaux de sécurité». Il devient urgent, note-t-il, de développer «les capacités institutionnelles» des pays en développement, d'innover avec des «politiques flexibles et concertées» et de mettre en place des «stratégies alternatives» à même de favoriser l'émergence d'un nouveau système de sécurité collective afin d'affronter les risques et menaces protéiformes, notamment le terrorisme transnational. «Un consensus international sur des questions telles que la lutte contre le terrorisme transnational, allant de pair avec la mise en place d'un cadre plus global pour un nouveau système de sécurité collective, devra être recherché en ayant en vue la promotion de la culture de la paix à travers le développement économique», affirme l'auteur pour qui seule une approche concertée et flexible, «tenant compte des différences de capacités entre les nations, est à même de permettre au système international de relever de manière efficace les défis de sécurité qui se présentent dans le monde globalisé d'aujourd'hui». Aussi, rappelle-t-il, que le règlement des conflits et l'élimination des foyers de tension dans les pays en développement sont de plus en plus liés à la relance des économies nationales et à leur meilleure insertion dans la mondialisation. Pour combattre la violence, la souffrance et la misère, il préconise une action internationale libérée de sa logique de puissance. Il suggère aussi une gouvernance mondiale efficace et juste. Contribuant ainsi à l'avènement d'une communauté des Nations responsable et solidaire...