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Un mouroir pour les Palestiniens
ISRAËL BOUCLE LA BANDE DE GHAZA
Publié dans L'Expression le 20 - 01 - 2008

Mais où sont donc l'ONU, la communauté internationale et autres ONG, qui s'agitent partout dans le monde pour un fait anodin, alors que tout un peuple est menacé de mort?
Israël agit dans la bande de Ghaza comme s'il a eu carte blanche (de qui?) de résoudre, à sa manière le contentieux avec les Palestiniens et singulièrement avec le Hamas retranché dans ce minuscule territoire palestinien. Prompts à condamner, à ordonner des «enquêtes indépendantes» l'ONU, la «communauté internationale» et la kyrielle d'ONG, qui s'agitent partout dans le monde pour des faits anodins, ne disent mot dès lors qu'Israël entre en jeu et est concerné par les événements.
L'escalade dans la violence constatée ces derniers jours entre Israël et le Hamas, n'augure en fait rien de bon pour les Palestiniens prisonniers dans leurs propres territoires où Israël décide quasiment de leur vie et de leur mort dans l'indifférence générale d'une «communauté internationale» qui regarde pudiquement ailleurs au moment où des Palestiniens désarmés sont quotidiennement massacrés par l'armée israélienne d'occupation. Israël qui a multiplié ses raids sur la bande de Ghaza et même en Cisjordanie, dans la région de Jénine et Naplouse, a déjà tué plus d'une douzaine de Palestiniens et faisant plus de 50 blessés parmi la population.
Les actions «d'épuration» d'Israël contre la bande de Ghaza, bouclée et isolée depuis une dizaine de jours, ont commencé au lendemain même de la visite du président américain, George W.Bush, en Israël et à Ramallah, comme si tacitement, l'Etat hébreu a reçu de la part de l'administration américaine, le feu vert pour résoudre, à sa manière, le problème de Hamas. Au vu de ce qui se passe à Ghaza, à la reprise des constructions de logements dans les colonies juives de Cisjordanie et à Jérusalem-Est, de la poursuite de l'édification de la barrière de séparation, du peu de cas que fait l'Etat hébreu du droit et des lois internationaux, est-il décent, dès lors, de parler de négociations de paix? Comment est-il possible de tuer dans «l'oeuf» des négociations qui ne sont prises comme telles que par le côté palestinien, Israël ne faisant absolument rien ne serait-ce que pour donner le change? Les implantation sauvages tolérées, la reprise des constructions dans le quartier arabe de Djebeil Abou Ghniem à Jérusalem-Est, sont autant d'entraves au processus de paix que la communauté internationale feint de ne pas voir pour ne pas avoir à faire pression ou à condamner Israël.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi s'est dit «très inquiet» des conséquences humanitaires du bouclage de la bande de Ghaza, appelant à nouveau à «un arrêt immédiat» des violences dans la région.
M.Ban Ki-moon indique, ainsi, qu'«outre le regain de violence, la décision d'Israël de fermer les points de passage avec Ghaza, utilisés pour l'acheminement de l'aide humanitaire, est particulièrement inquiétante». Mais, le secrétaire général de l'ONU se garde de condamner comme il se devait une action qui utilise la faim pour soumettre le peuple palestinien. Cette impuissance de l'ONU à faire plus que de «s'émouvoir» des crimes d'Israël dans les territoires palestiniens occupés est aussi celle de l'OCI, qui demande à l'ONU d'intervenir, et de la Ligue arabe, qui «condamne» à défaut sans autre résultat, que celui de mettre en évidence l'incapacité des Arabes d'agir contre le diktat d'Israël. L'Organisation de la conférence islamique (OCI, regroupant les 57 pays musulmans dans le monde) a fait appel hier à l'ONU le pressant de mettre fin à l'agression israélienne. Dans un communiqué, le secrétaire général de l'OCI, Ekmeledin Ihsanoglou, invite «le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités et à agir pour mettre fin à l'agression continue contre le peuple palestinien et à lever le bouclage injuste imposé à la bande de Ghaza». Quand est-ce que le Conseil de sécurité a déjà condamné Israël pour ses crimes, ayant surtout à son actif d'avoir abandonné la mission d'enquête confiée à l'ancien président finlandais, Martti Ahtisaari, pour élucider les massacres de Jénine en 2002?
Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, de son côté ne pouvait que faire le constat et sa vive condamnation des raids et du bouclage de Ghaza par Israël, qui ne font, a contrario, que confirmer l'impunité dont bénéficie Israël pour ses crimes contre la population palestinienne. Où sont donc les habituels défenseurs des droits de l'Homme dont «l'émotion» est à tout le moins sélective dès lors qu'il s'agit de protéger les Palestiniens des exactions de l'armée d'occupation israélienne? Certes, on nous le dit, on nous le répète, on ne presse pas, on ne condamne pas Israël, qu'il ait tort ou raison.
Aux Palestiniens d'apprendre à mourir silencieusement pour ne pas avoir à déranger la quiétude de ces communautés bien pensantes que sont les Nations unies et autres ONG, qui voient le mal partout sauf en Israël.


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