Un exemple à suivre par les autres APC du pays afin d'éviter la gestion catastrophique de ces espaces commerciaux. C'est la première du genre en Algérie. Une société de gestion du marché de gros des produits alimentaires de Kharouba à Boumerdès est en phase de création. Cette société par actions, SPA, devrait aplanir les difficultés, découlant de la mauvaise gestion dont souffre le marché depuis son ouverture en 2006. A cet effet, «un accord de principe» a été formalisé entre l'Association des distributeurs du marché et les autorités locales, pour une meilleure organisation de cet espace commercial. A ce propos, le président de ladite association, M.Hakim Laâribi, a affirmé qu'«un accord de principe a été formalisé entre l'association et les autorités concernées, en vue de la création d'une SPA, à partir de l'été prochain, pour l'organisation et la gestion de cet espace commercial». M.Laâribi, a estimé que «la levée des contraintes et des difficultés qui entravent l'exploitation de ce marché permettra de créer quelque 10.000 postes d'emploi». Pour sa part, le président de l'APC de Kharouba, où cette option est actuellement en cours d'étude, a indiqué que celle-ci «fait l'unanimité au sein des élus de la commune». La mise en oeuvre de l'ensemble des dispositions administratives et de leurs annexes, est préalable à l'ouverture totale de cet espace commercial, l'été prochain. Ces nouvelles mesures prises pour la gestion de ce marché permettront, selon le même responsable, la collecte directe des rentes des locataires de chaque espace du marché. La collecte est estimée à près de 80 millions de dinars, annuellement. Le premier responsable de la commune précise que ces recettes «serviront à l'exécution des travaux d'aménagement et d'achèvement des commodités vitales, avant son ouverture définitive». Le marché de Kharouba renferme 400 locaux commerciaux. Le directeur du Commerce de la wilaya de Boumerdès affirme que cet espace commercial s'étend sur plus de 7ha. Il rajoute que la capacité d'accueil du marché est de 600 grossistes. Actuellement, seuls 30 commerçants exercent, faute de commodités, à savoir l'électricité, l'eau et les chemins d'accès. Un exemple à suivre par les autres APC du pays. La gestion catastrophique des marchés de gros de fruits et légumes du pays a dépassé toutes les limites. Ces espaces, qui sont la principale source de richesses des communes, ont besoin d'une bonne gestion pour ne pas retomber dans l'anarchie.