Le dossier des otages autrichiens ne constitue pas l'exemple phare de l'absence de coopération entre les pays africains dans le domaine de la lutte antiterroriste. L'Expression a posé la question au ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines. M.Abdelkader Messahel a démenti cette thèse assurant qu'il «existe une coopération entre les pays africains pour résoudre la crise des otages autrichiens. Mais cela se fait d'une manière officieuse. L'expérience nous a démontré que les tapages médiatiques mettent en péril la vie des otages. Pour cela il est préférable d'agir avec prudence.»