«...Au regard des mesures strictes prises dans ce sens par les autorités concernées», assure-t-il. Le ministre de l'Education nationale rassure. «Les sujets d'examens du baccalauréat ne peuvent comporter des erreurs de quelque genre que ce soit», a assuré Boubekeur Benbouzid, dans sa réponse à une question d'un député lue en son nom par M.Mahmoud Khedri, ministre des Relations avec le Parlement, lors d'une plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN). M.Benbouzid a précisé qu'il n'y a pas eu d'erreurs dans les sujets d'examens du baccalauréat et qu'il n'y en aura pas. «Ce qui a été rapporté par certains journaux concernant une erreur constatée dans le sujet de mathématiques au baccalauréat 2007 n'était pas une erreur, mais une incompréhension de la part de ces journaux», a-t-il précisé. Le ministre a ajouté que les réponses des candidats sont la preuve de cette incompréhension. Selon le premier responsable du secteur, depuis 1998, il n'y a pas eu de fuite de sujets du baccalauréat. «Cela est chose impossible au regard des mesures strictes prises dans ce sens par les autorités concernées», a-t-il fait remarquer. M.Benbouzid a rappelé les mesures visant à garantir le bon déroulement de l'opération de correction. Il a indiqué qu'aucun correcteur n'est capable de corriger plus de 500 copies en 14 jours, ajoutant que chaque copie est corrigée deux fois et, si un grand écart est constaté entre les deux corrections, alors une troisième correction s'impose avec la possibilité d'ester l'enseignant en justice en cas de manquement avéré. Parmi ces mesures aussi, le ministre a relevé la possibilité pour le chef du centre de correction de prendre des copies au hasard pour s'assurer de la qualité de la correction. Par ailleurs, le département de l'éducation nationale a décidé, récemment, un train de mesures en vue de combler le manque enregistré en matière d'enseignement de la langue française dans 11 wilayas du pays. Il s'agit des wilayas d'Adrar, Chlef, Laghouat, Tamanrasset, Djelfa, M'sila, Ouargla, El Bayadh, El Oued, Khenchela et Ghardaïa, où le manque d'enseignants de la langue française a été constaté essentiellement au niveau des classes primaires. La tutelle a, à cet effet, décidé le recrutement de licenciés en langue française et en traduction et d'étudiants universitaires en quatrième année de littérature française, outre le rappel d'enseignants retraités. Elle a également décidé la mise en place d'un système de coordination entre wilayas, pour le recrutement de l'excédent d'enseignants de la langue française que connaissent certaines régions, en mettant en avant plusieurs avantages, telle la garantie d'un logement, a ajouté le ministre.