Le président-directeur général de Sonatrach a insinué la fin de la grogne qui a généré dans les bases du Sud. «Il n y a pas eu de grève à In Aménas, il y a eu simplement une insatisfaction» a affirmé hier, Mohamed Meziane, président-directeur général de Sonatrach, en marge de la présentation de la 4e édition de la Semaine de l'énergie en Algérie (SEA). Par cette déclaration, M.Meziane a minimisé l'ampleur de la colère des 900 pétroliers d'In Aménas, qui ont entamé, dernièrement, une grève de la faim pour marquer leur indignation quant au nouveau système de rémunération. «Il y a eu simplement une insatisfaction.» Le président-directeur général de Sonatrach a insinué la fin de la grogne qui a secoué les bases de vie au Sud. Concernant l'hémorragie qui a frappé les structures de l'entreprise, M.Meziane dira que «c'est un phénomène qui règne sur le marché international du travail, il n'est pas spécifique uniquement à Sonatrach». Aussi pour pallier à ces départs, Sonatrach a été obligée de faire le rappel des anciens cadres, partis à la retraite. «Il faut absolument faire profiter les jeunes cadres de leur expérience et de leur savoir-faire», a-t-il déclaré. Pour sa part, Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines et président en exercice de l'Opep a évoqué l'éventualité de la création d'une banque affiliée à Sonatrach. «C'est la nouvelle idée que les pétroliers ont proposé», a-t-il souligné. Cette banque sera à l'écoute des aspirations des travailleurs de la société. Revenant sur les fonds souverains, Chakib khelil a réitéré que «l'Algérie pourrait se doter de fonds souverains dans 4 ou 5 ans pour financer ses activités». A ses yeux, la démarche est «une option valable». Cependant, il a tenu à préciser que «l'Algérie n'est pas comme les pays du Golfe, car elle aura besoin de toutes ses ressources pour les investir à l'intérieur du pays». Expliquant ses propos, le ministre fait savoir que l'Algérie est très vaste pour transférer ses fonds pour être investis sous d'autres cieux. Quant à la 4e édition de la Semaine de l'énergie (SEA-4), elle aura lieu du 15 au 19 novembre prochain à Alger. Ce rendez-vous débattra des réformes dans le domaine des hydrocarbures, des stratégies, des opportunités d'affaires et, enfin, des innovations dans le domaine de la pétrochimie. Cette manifestation verra la participation de plus de 35 pays et quelque 240 entreprises nationales et internationales spécialisées dans la pétrochimie et représentant plus d'une vingtaine de pays. Une trentaine de communications sont inscrites au programme. Les organisateurs se fixent pour objectif, la création d'un carrefour d'échanges multiformes à même de permettre la promotion et le développement économique et technologique de l'industrie pétrolière.