En dépit de ce match nul, les chances de qualification du club algérien restent intactes. La JS Kabylie s'est compliquée l'existence dans la perspective d'une qualification à la finale de la Coupe nord-africaine des clubs champions en concédant, hier après-midi, sur son terrain du stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, le match nul à son homologue marocaine, l'AS FAR de Rabat, dans le cadre de la demi-finale aller de ladite compétition. En dépit d'une évidente domination, le club algérien n'est pas parvenu à ses fins, compromettant son passage à la finale de cette Coupe, un passage assez fructueux sur le plan financier puisqu'un pactole de 150.000 dollars est promis au vainqueur alors que le finaliste empochera la somme de 80.000 dollars. Le nouvel entraîneur de l'équipe des Canaris, Jean-Christian Lang, aura, donc, raté son premier examen puisque nombreux étaient ceux qui s'attendaient à voir la JSK s'imposer même si cela l'avait été par la plus petite des marges. Cela lui rend la mission hautement délicate dans une semaine lorsqu'elle devra rendre visite au club marocain à l'occasion du match retour. Mais gardons-nous de condamner le club algérien. Il n'est pas encore éliminé et à ce titre, il est bien capable de réussir un exploit, vendredi prochain, à Rabat. Il est, en effet, arrivé à la JSK de rater ses matchs à domicile pour redresser la barre chez l'adversaire. Il reste, donc, 90 minutes à disputer et les deux équipes partiront à égalité de chances même si celle des FAR a de quoi se montrer satisfaite du match nul obtenu, hier après-midi, à Tizi Ouzou. Hocine Achiou, qui était annoncé comme titulaire pour cette manche aller, n'a, finalement, pas été aligné par le coach des Canaris qui a sûrement estimé que le joueur n'était pas prêt à disputer un match de ce niveau. Deux autres habituels titulaires avaient été mis sur le banc des remplaçants, à savoir Ouznadji et Amaouche, Lang préférant aligner d'entrée des attaquants comme Derrag et Boudjelid. C'est, d'ailleurs, Derrag qui fut l'auteur de la première alerte du match lorsqu'il reprit le ballon d'un ciseau acrobatique mais pour mettre le ballon hors du cadre du but marocain (11'). Malgré sa domination, la JSK ne trouvera pas l'ouverture sur une action bien combinée mais sur un exploit sur tir arrêté de Coulibaly, lequel, à la 21', expédia un tir terrible qui eut raison de la vigilance du gardien El Jarmouni. On pensait que la JSK était dans la trajectoire d'une victoire mais elle baissa pied et à la 33', les FAR faillirent égaliser sur une reprise de la tête à bout portant de Kabli sur laquelle Chaouchi dut se détendre pour dévier le ballon. Ce même Chaouchi ne put, cependant,, rien faire trois minutes après la reprise du jeu en seconde mi-temps, sauf aller chercher le ballon au fond de ses filets suite à une déviation de Ouchla qui venait d'exploiter un coup franc tiré par Fellah. Malgré les remplacements de Boudjelid par Ouznadji et de Douicher par Amaouche, la JSK resta sans voix sur le plan offensif, l'unique action dangereuse digne de ce nom se situant dans le temps additionnel lorsque sur une tête de Demba, El Jarmouni se détendit pour mettre le ballon en corner. Répétons-le, la JSK est, certainement, mal servie par ce match nul, mais il ne faut pas l'enterrer. Tout reste possible pour la qualification mais cela reste de la capacité des joueurs à se transcender.