Le transport urbain à travers la ville de Bouira, même renforcé par plusieurs dessertes, continue de susciter des mécontentements. Le prix constitue une énigme. Hormis un minibus qui exige 5 DA, l'ensemble des transporteurs fixe le tarif à 10 DA et ce, quel que soit le trajet effectué. La seconde anomalie concerne les arrêts. Ces derniers sont laissés à l'appréciation du client qui monte où il veut et descend où bon lui semble. Les transporteurs ne s'inquiètent aucunement du danger encouru par les usagers. La troisième remarque concerne le nombre d'usagers. Malgré les écriteaux affichés à l'intérieur des fourgons où le nombre de passagers est fixé à 18 personnes, certains n'hésitent pas à dépasser cette norme en embarquant des personnes debout. Ces faits viennent rappeler aux responsables que la mise en place d'un plan de circulation, l'augmentation du nombre de prestataires sont indéniablement une bonne chose, mais que le respect du client aussi est une primauté. Il est grand temps d'aménager des Abribus, de définir officiellement les arrêts et de surveiller l'opération. La présence des clandestins, aussi, est une réalité qui laisse indifférents les chargés du secteur. Tarifant la course à 50 DA, cette catégorie, qui ne paye ni impôt ni autres taxes constitue un sérieux rival aux chauffeurs de taxi qui se plaignent et risquent de mettre la clé sous le paillasson.