«Nous devons coordonner nos positions pour sortir avec un consensus lors de la prochaine conférence de Copenhague», plaident les intervenants. La problématique environnementale a fait, hier, l'objet de débat au forum d'El Moudjahid dans le cadre de la Journée mondiale de l'environnement. «Il faut impliquer toute la société civile pour faire un bilan interne et externe sur les différents aspects liés aux changements climatiques car nous sommes concernés par les impacts de ce phénomène sur les ressources hydriques, énergétiques et alimentaires», a souligné M.Mekidèche, directeur de la coopération internationale au ministère de l'Environnement. A ce propos, il cite comme exemple la première crise climatique due au réchauffement climatique. L'Algérie, a-t-il affirmé, a subi cette crise avec 350.000 morts et 50.000 réfugiés. Il rappelle dans ce cadre, que le département de Chérif Rahmani a élaboré plus d'une trentaine de textes juridiques en matière de protection de l'environnement. Abordant, pour sa part, le chapitre de l'énergie solaire, M.Kara, directeur général de l'Agence nationale du réchauffement climatique, a souligné l'urgence de s'inscrire dans cette alternative. De son côté, le représentant de l'Office national de la météorologie (ONM) a évoqué les différents dispositifs mis en place par cet organisme dans l'objectif de diminuer les impacts du réchauffement climatique sur l'Algérie. A cet effet, un système de veille et d'alerte et un radar météorologique ont été installés. «Nous devons coordonner nos positions pour sortir avec un consensus lors de la prochaine conférence de Copenhague (Danemark) qui se tiendra en décembre 2009», ont plaidé les intervenants à cette rencontre. Il est utile de rappeler que les ministres africains de l'Environnement ont examiné, en novembre 2008 à Alger, les moyens de dégager une vision commune en prévision de la rencontre de Pologne et du Sommet de Copenhague sur les gaz à effet de serre. Une plate-forme ou «Déclaration d'Alger» sur les changements climatiques avait été adoptée à l'issue de cette conférence. «L'Afrique demande qu'y figure en bonne place la prise en compte des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts. Ces émissions de gaz à effet de serre comptent 20% des émissions mondiales. L'Afrique envisage également la possibilité d'un protocole additionnel de type Kyoto sur l'adaptation, afin d'aider le continent à faire face aux dérèglements climatiques.», est-t-il précisé dans la plate-forme d'Alger.