Les 35 habitations squattées le sont toujours malgré la décision d'expulsion prononcée par la Cour de justice. L'opération location-vente qui a vu Bouira bénéficier d'un premier quota de 300 logements à bâtir, au niveau du chef-lieu de wilaya est susceptible d'être augmenté en cas d'adhésion favorable des citoyens à cette nouvelle formule d'acquisition. Elle sera généralisée aux différentes daïras, si l'adhésion est importante. Plus de 1500 demandes sont déposées auprès de l'agence en charge du dossier Aadl qui a ouvert une antenne au chef-lieu de wilaya, à la cité des 130 Logements. L'opération de dépôt des candidatures, qui a débuté le samedi 16 février et a été clôturée un mois après, est au stade des études. La forte demande oblige les responsables à inscrire d'autres opérations surtout que certaines wilayas compte des milliers d'unités, quand Bouira ne bénéficie que de 300 logements. Notons, enfin, que cette formule location-vente vient s'ajouter à l'opération LSP, lancée depuis maintenant deux années et qui compte 1489 logements à travers la wilaya. Le projet connaît une réussite totale à travers la wilaya, excepté à Bouira, ville où les retards dans la réalisation sont monnaie courante. Le promotionnel avec plus de 2000 habitations et dont une partie a été convertie en social, pour des raisons de mévente à Aïn Bessem, ou réquisitionnée dans la lutte contre l'habitat précaire comme c'est le cas à Lakhdaria. Au sujet de cette mévente, beaucoup de citoyens se demandent pourquoi la Cnep finance les transactions de particulier à particulier, mais refuse de subventionner les éventuels acquéreurs de ces logements déjà dégradés. Les 35 habitations squattées le sont toujours malgré la décision d'expulsion prononcée par la Cour de justice. A Saïd Abid, village situé à 5 kilomètres du chef-lieu, 100 réalisations évolutives sont aux mains des citoyens qui avaient saisi l'opportunité des événements du «printemps noir» pour squatter les habitations en cours de réalisation.