Plusieurs détenus pour terrorisme ont été transférés des prisons d'El Harrach, Serkadji et Chlef à Berrouaghia et Tazoult. Agissant sur la base de renseignements vérifiés et recoupés, les forces de la lutte antiterroriste ont, au courant de la soirée du vendredi, arrêté quatre activistes dans la localité de Bachdjarah, à Alger. L'un des terroristes, âgé de 38 ans, circulait avec de faux papiers d'identité délivrés par l'APC d'Alger. C'est suite à des investigations intenses que les forces de sécurité ont réussi à porter ce coup au Gspc, branche présumée d'Al Qaîda au Maghreb. Ces quatre éléments font partie de la cellule terroriste d'Alger et tentaient d'étendre les tentacules du Gspc à la capitale. Cet objectif semble vain pour cette organisation terroriste, car selon nos sources, ce n'est pas la première fois que le Gspc tente de tisser des liens dans la capitale mais toutes ses tentatives n'ont pas abouties. Les mêmes sources confient qu'un véhicule vide qui servait de moyen de transport aux terroristes a été retrouvé abandonné à Réghaïa. Le véhicule en question était recherché selon les mêmes sources. Ce dernier a été récupéré et des investigations ont été déclenchées dans ce sens. Par ailleurs, des sources concordantes nous ont confié que des mesures de sécurité ont été prises au niveau de certaines prisons après avoir découvert que des détenus pour terrorisme ont tenté de recruter de nouveaux candidats pour le compte du Gspc. En manque d'effectifs, le Gspc tente ainsi de recruter même des détenus de droit commun. Nos sources précisent dans ce contexte, qu'il a été procédé aux transferts de plusieurs détenus des prisons d'El Harrach, Serkadji et Chlef à Berrouaghia et Tazoult. Ces mesures interviennent selon nos sources après que l'on ait découvert la création d'une cellule ayant pour mission de nourrir le Gspc à partir des prisons. La lutte antiterroriste se poursuit en visant tous les fronts. Sur le terrain l'ANP est très active. C'est sous une chaleur torride que les forces de sécurité poursuivent leurs investigations au niveau des denses maquis de Jijel, procédant à l'ouverture de pistes en faisant intervenir des artificiers pour déminer les lieux menant à des caches susceptibles d'abriter des terroristes. L'opération militaire actuellement supervisée par un haut cadre de l'ANP, déclenchée il y a une semaine, a été qualifiée de très importante vu les moyens humains et matériels mobilisés pour les besoin de cette action qui intervient au moment où l'on annonce un mouvement terroriste dans la région. Les services concernés détiennent des renseignements sûres quant au projet de celui qu'on appelle le Gspc visant à déstabiliser la région. Le projet d'un attentat n'est pas à écarter, ont indiqué des sources très au fait du traitement sécuritaire, d'autant que certaines informations font état d'une tentative d'investir les maquis de Tahir et Djamila, après avoir réussi à fuir le dispositif militaire observé depuis le 17 juin à Bordj Bou Arréridj. C'est un secret de polichinelle que de dire que cette région connaît des mouvements terroristes depuis 2007. La région de par ses forêts a une dense végétation et ses nombreuses caches ont servi par le passé à l'AIS et au GIA. Récemment un attenta kamikaze contre les gardes-côtes a été déjoué.