Les 205 agences locales du réseau de l'Anem «ont réussi à placer, au titre de l'année en cours, 419.927 demandeurs d'emploi dans le cadre du dispositif classique», a indiqué la directrice de l'Anem. «166.000 autres primo-demandeurs d'emploi dont 50% sont des nouveaux diplômés de l'université» ont été placés durant cette même période, soit de juillet 2008 jusqu'ici, dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (Daip), a ajouté la même oratrice. Une quinzaine d'autres agences dont les travaux de réhabilitation sont en cours seront ouvertes incessamment, selon la même responsable. Toutefois, interrogée sur le nombre d'inscrits et le nombre de postes offerts par les entreprises de placement, l'oratrice n'était pas en mesure de répondre. «1518 agents dont près de 400 cadres ont été formés depuis le lancement du programme de formation en 2006», a souligné encore la responsable de l'Anem. De même, que depuis hier, une trentaine de cadres de l'Agence nationale de l'emploi (Anem) poursuivent une formation de mise à niveau au siège du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Organisée sous forme d'un atelier, cette formation s'étalera sur trois jours. Tenu à huis clos, cet atelier sera animé par des experts du BIT (Bureau international du travail) dont un expert tunisien et un représentant du directeur du Centre international de formation de l'OIT (Organi-sation internationale du travail) à Turin, selon le secrétaire général du département de Tayeb Louh. Ce dernier, devant présider l'ouverture officielle de la formation a brillé par son absence. Le thème de la formation portera sur l'information et l'analyse sur le marché du travail. Pour rappel, l'Etat apporte un soutien aux entités économiques qui recrutent les jeunes diplômés demandeurs d'emploi. Ainsi, pour les universitaires qui obtiennent un contrat d'embauche d'une durée de trois années, l'Etat s'engage à assurer une participation au salaire d'un ordre de 12.000 dinars, pendant la première année. La deuxième année, cette participation est ramenée à 10.000 dinars, alors que pour la troisième année, elle sera de 8000 dinars. Cette disposition est applicable pour 15% de l'effectif de l'entreprise faisant appel à ce mécanisme. Au titre de cette mesure incitative, dit-on, il est prévu aussi la réduction d'une quote-part patronale au plan des charges. En effet, les organismes employeurs bénéficient depuis 2006, dans le cadre de la politique d'encouragement de l'emploi, d'exonérations fiscales et parafiscales variant entre 20 et 36% selon la qualité des demandeurs d'emploi et des régions. Mieux, à la faveur de la LFC 2009, ces exonérations ont été «doublées». Une partie sera prise en charge par le gouvernement et l'autre partie sera assurée par la sécurité sociale. De 34,5% du taux des cotisations dans les régions du Sud, la réduction a été portée grâce à la LFC 2009 à hauteur de 16,5% pour une période de trois ans.