Les citoyens des trois villages de la daïra de Bouzeguène ont fermé hier, durant la matinée, les sièges respectifs de la daïra, de la mairie, de Sonelgaz ainsi que de la société Kahrif. A l'origine de cette action qui a engendré le blocage de toute l'activité de ces administrations, l'arrêt des travaux du chantier de raccordement au gaz de ville. Aussi, trois villages étaient concernés par ce réseau, à savoir Bouzeguène-ville, Aït Sidi Maâmar ainsi que la cité des 56 Logements. Après maintes tentatives de se rapprocher de ces institutions pour connaître les causes de cet arrêt des travaux qui ont débuté le mois de mars dernier, les villageois n'ont reçu aucune réponse. Leur surprise de voir les travaux interrompus est d'autant plus alimentée par la continuité des chantiers dans les autres zones inscrites au raccordement. A rappeler aussi que cette interruption est survenue il y a une semaine. Hier donc, les jeunes s'en sont pris aux sièges des trois administrations concernées en les fermant et exigeant d'être reçus par les responsables. L'après-midi, leur demande a été exaucée, car une délégation a rencontré le président de l'APC au sujet des raisons de l'arrêt des travaux de raccordement au gaz de ville de leurs villages situés dans une région exposée à un froid glacial pendant l'hiver. A noter également, que ce procédé a été constaté avant-hier à la Nouvelle-Ville de Tizi Ouzou, les jeunes de la cité des 200 Logements ont barricadé les voies de circulation routière pour protester contre la démolition de la maison d'un de leurs voisins. La fermeture de la route a bloqué les automobiles engendrant l'intervention des forces de l'ordre. Des échauffourées ont duré toute la journée. L'on a dénombré hier neuf interpellations parmi les protestataires et leur mise sous mandat de dépôt.