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Le Caire et Nairobi cherchent à calmer le jeu
PARTAGE DES EAUX DU NIL
Publié dans L'Expression le 25 - 05 - 2010

Le Premier ministre kenyan, en visite au Caire, a assuré qu'un accord signé ces derniers jours par cinq pays africains, dont le sien, mais sans l'Egypte et son allié le Soudan, n'était pas un texte «anti-égyptien».
Le Kenya et l'Egypte ont cherché à calmer le jeu hier dans la crise régionale sur le partage des eaux du Nil entre pays de l'amont et de l'aval du fleuve, en assurant vouloir poursuivre les discussions.
Le Premier ministre kenyan, Raila Odinga, en visite au Caire, a assuré qu'un accord signé ces derniers jours par cinq pays africains, dont le sien, mais sans l'Egypte et son allié le Soudan, n'était pas un texte «anti-égyptien». «Nous sommes bien conscients du fait que l'économie de l'Egypte ne peut pas prospérer sans le Nil et nous ferons tout ce qui est possible pour nous assurer que la sécurité de l'approvisionnement en eau de l'Egypte ne soit pas affectée», a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse avec son homologue égyptien, Ahmed Nazif. «Je pense qu'un accord pourra être trouvé dans les mois prochains», a-t-il ajouté, en se disant porteur «d'un clair message d'optimisme et d'espoir». «Toute clause qui pourrait provoquer de l'inquiétude en Egypte sera revue», a-t-il promis. M.Nazif a fait écho à ces propos en déclarant que l'Egypte voulait «écouter ses frères africains» et était sensible à leurs besoins «en matière de développement». Il n'y a «pas de divergences sur le fond ou sur le sens de l'accord, mais sur sa rédaction», a-t-il dit en assurant que les discussions se poursuivraient.
«Les dirigeants africains disent que cela ne va pas affecter négativement notre quota (d'eau du Nil). Nous mettons l'accent sur nos droits, et ils (les pays africains de l'amont) veulent plus de flexibilité de notre part», a-t-il résumé.
Le ministre égyptien de l'Irrigation et des Ressources hydrauliques, Mohamed Allam, a indiqué qu'une clause du texte signé par les cinq pays de l'amont portant sur la «sécurité» des apports en eau posait problème, sans donner plus de détails.
L'Ethiopie, le Kenya, le Rwanda, l'Ouganda et la Tanzanie viennent de signer un accord sur l'utilisation des eaux du fleuve (barrages, irrigation, pompage etc.), régie par un traité remontant à 1929 signé entre le Caire et la Grande-Bretagne qui accorde la part du lion à l'Egypte et au Soudan.
L'accord de 1929 assure également au Caire un droit de veto sur tout projet en amont qui pourrait réduire le débit du fleuve. La remise en cause de ses «droits historiques» provoque une vive inquiétude en Egypte, pays de 80 millions d'habitants qui tire quelque 90% de ses besoins en eau douce du Nil. Les pays africains de l'amont quant à eux font valoir leurs besoins croissants en eau pour leurs populations et leur développement, notamment agricole. Ils accusent également l'Egypte d'avoir jusqu'à présent négligé des partenaires africains et de traîner les pieds depuis des années pour revoir les règles régissant l'utilisation des eaux du fleuve. Le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, a accusé jeudi l'Egypte d'avoir «des idées dépassées selon lesquelles les eaux du Nil lui appartiennent». Selon lui, «les circonstances ont changé, et pour toujours». La signature de l'accord séparé a amené Le Caire à engager d'urgence une offensive diplomatique envers les pays de l'amont, dans laquelle s'inscrivait la visite de M.Odinga. Le président de République démocratique du Congo, Joseph Kabila, dont le pays fait partie du bassin du Nil, mais qui n'a pas signé l'accord séparé, se trouvait également ces derniers jours au Caire pour rencontrer le président Hosni Moubarak.


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