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Les vacances du pauvre
BARRAGES, RETENUES COLLINAIRES ET PLAGES INTERDITES À LA BAIGNADE
Publié dans L'Expression le 21 - 07 - 2010

Pour beaucoup de familles algériennes, aller de temps à autre à la plage est un luxe qu'elles ne peuvent se permettre, elles se rabattent alors sur les barrages, retenues collinaires ou encore les plages interdites à la baignade.
La saison estivale est synonyme de vacances. Toutes les familles sont au repos après une longue année de dur labeur. Chacun s'organise comme il le peut. Certains, qui ont pu mettre un peu d'argent de côté, se payent volontiers un voyage à l'extérieur du pays, ou vont visiter les wilayas littorales du pays lorsque leurs économies sont limitées.
D'autres, moins chanceux, et beaucoup plus modestes, redoublent d'ingéniosité et usent du système «D» pour rompre avec la pression cumulée durant l'année et se détendre le temps d'une courte saison.
En effet, pour ces familles, entre se reposer convenablement en déboursant une bonne somme d'argent ou rester chez soi en gardant son précieux budget familial pour le Ramdhan qui, rappelons-le, interviendra cette année en plein été, et les préparatifs de l'Aïd et la rentrée scolaire, le choix est vite fait.
«Ce n'est pas tout le monde qui peut se permettre des vacances de luxe en Algérie. Il faut travailler toute une année et faire beaucoup d'économies pour pouvoir passer une quinzaine de jours à Béjaïa ou dans d'autres villes côtières», explique Mohamed, un simple fonctionnaire qui a loué un appartement au bord de la mer avec un groupe d'amis. Effectivement, de Béjaïa à Zéralda, le constat est le même, les vacances sont plutôt réservées à une infime partie de la société.
Nécessité oblige, nombre de familles feront donc l'impasse sur les vacances en famille dans un complexe touristique, hôtel, camping ou bungalow. Une partie d'entre elles, se rabat sur l'option de passer quelques jours de détente au bord de la mer. Toutefois, presque tous les chefs de famille estiment que la plupart des complexes touristiques en Algérie appliquent des tarifs inabordables.
Ce qui conduit la troisième catégorie de familles, la plus démunie, à se priver également des plaisirs du sable chaud et de l'eau douce.
Que faire dans ces cas-là, pour se permettre quelques moments de détente et de joie en famille à moindre coût? Certains ont trouvé la solution en exploitant des endroits qui ne font pas l'objet de commerce à l'instar des barrages, des retenues collinaires et des plages non autorisés à la baignade, souvent au mépris du danger que constitue une baignade non autorisé. En cette période de chaleur intense, leurs berges accueillent des centaines d'estivants. Ces derniers affluent des villages limitrophes pour des campings, des balades et autres loisirs.
«Je suis à la tête d'une famille de 6 personnes. Etant un simple fonctionnaire et ma femme ne travaillant pas, on ne peut pas se permettre des virées à la plage qui nous coûteraient 2000 voire 2500 dinars en moyenne», explique un père de famille. Ce dernier a préféré prendre la direction du barrage de Taksebt.
Le lieu a tout l'air d'une plage. Des parasols aménagés un peu partout sur les bordures comme des champignons autour d'un arbre. Embarcations et bouées flottent sur les eaux. Une ambiance conviviale qui dure jusqu'à des heures tardives de la soirée. Même scène du côté des retenues collinaires où petits et grands s'adonnent au plaisir de la baignade dans une bonne ambiance, certes, mais en ignorant les dangersqu'ils encourent. Et ils sont nombreux.
Le premier et le plus important étant la baignade dans un espace non surveillé et donc très exposé au risque de la noyade. A ce titre, il convient de rappeler le dernier bilan établi par la Protection civile faisant état du décès par noyade de 28 personnes dans des plages interdites, et ce depuis le début de la saison estivale le 1er juin.


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