M.David Pearce a expliqué aux entrepreneurs de son pays qu'il y a des avancées sécuritaires en Algérie. Les investissements américains en Algérie, lors de ces cinq dernières années, s'élèvent à 5 milliards de dollars. Mais ce n'est pas suffisant aux yeux de l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger, David Pearce. Il espère une plus grande présence des entreprises de son pays en Algérie. L'ambassadeur s'exprimait ainsi, jeudi dernier à Alger, lors d'une conférence de presse organisée en présence du secrétaire d'Etat américain adjoint à l'Economie, l'Energie et aux Relations commerciales, Jose Fernandez. L'événement a eu lieu à l'occasion de la tenue d'une rencontre sur le partenariat nord-africain pour les opportunités économiques. Les deux responsables américains ont estimé que les investissements étrangers en Algérie ont besoin d'un cadre juridique transparent et prévisible, sans pour cela, aller jusqu'à critiquer les mesures prises en 2009 pour encadrer ces investissements. Pour sa part, le président du Conseil d'affaires algéro-américain, Smain Chikhoune, présent lors de la conférence de presse, a soutenu qu'il y a un intérêt croissant des compagnies américaines pour le marché algérien. Ce qu'il encourage vivement. Même si l'intérêt de ces dernières pour l'Algérie est qualifié de réel, il n'en demeure pas moins que le pays reste une nouvelle destination pour ces compagnies qui doivent prendre du temps pour s'engager dans des investissements. «Notre mission est de faire connaître aux hommes d'affaires américains les opportunités d'affaires en Algérie», a-t-il ajouté. L'ambassadeur et le président du Conseil d'affaires ont expliqué qu'ils tiennent ce discours chaque fois qu'ils rencontrent des hommes d'affaires américains. David Pearce a eu des contacts avec 100 entrepreneurs pour leur expliquer qu'il y a «de réelles avancées sécuritaires» en Algérie. Une délégation d'hommes d'affaires se rendra dans le pays dès l'année prochaine pour prospecter des opportunités d'investissement, selon José Fernandez. Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a appelé lors de sa rencontre avec le responsable américain, les entreprises à exploiter les nouvelles opportunités offertes par le plan quinquennal (2010-2014) et à établir des relations bilatérales durables Les relations entre les deux pays ne s'arrêtent pas aux investissements. Le secrétaire d'Etat adjoint a rencontré, lors de son séjour de deux jours à Alger, de nombreux responsables dont le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Ces rencontres ont été l'occasion d'aborder le dossier de la demande d'accession de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce. Le responsable américain a dit qu'il est disposé à aborder avec le Algériens les dossiers qui leur tiennent à coeur en précisant qu'il n'a pas abordé tous les détails sur ce dossier. Le ministre du Commerce a souligné la nécessité pour les Etats-Unis d'assumer pleinement leur rôle dans la facilitation de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Lorsqu'il s'agit d'un éventuel accord sur l'open sky, José Fernandez a répondu que c'est une question inscrite dans le calendrier de l'Algérie et sur laquelle son pays est prêt à discuter si la demande lui en est adressée. D'autres engagements ont été promis par le secrétaire d'Etat adjoint. Selon un communiqué du ministère du Commerce, José Fernandez a exprimé la disposition de son pays à fournir toute forme de soutien financier et d'accompagnement aux entreprises locales. Fernandez a expliqué que la nouvelle initiative nord-africaine de partenariat pour les opportunités d'affaires en faveur des jeunes promoteurs est un moyen de créer des entreprises et lutter contre le chômage, ce qui contribue à retrouver la croissance et la stabilité.