En 9 mois, Alger Voyageurs a réalisé un recouvrement budgétaire évalué à 61 milliards de dinars. Un résultat obtenu grâce à la vigilance des douaniers. Il est des secteurs névralgiques au sein desquels des groupes d'intérêts, souvent occultes, ne cessent de s'enrichir. Les infrastructures portuaires, particulièrement celles d'Alger sont un endroit de prédilection pour les trafics tous azimuts. Le port d'Alger est la proie de grands prédateurs et de petits rapaces que les douaniers ne cessent de pourchasser. Des manoeuvres qui occasionnent un manque à gagner de quelques centaines de milliards au Trésor public. Il serait tout à fait naïf, de nier la complicité «de certains douaniers dans ces opérations fallacieuses qui nuisent tant à l'économie qu'à l'image de marque de l'institution douanière». La plupart des Algériens sont convaincus de la présence «d'un immense courant de fraude pratiquée par une maffia organisée et occulte avec la complicité de certains douaniers. Une situation exacerbée par la confusion et un laisser-aller volontaire, régnant à l'intérieur des hangars de saisie et autres aires de stockage. Nous tenterons, à travers ce reportage de mettre en évidence la «grande magouille qui règne au port, mais aussi les efforts fournis par quelques hommes intègres dans leur combat contre la fraude et la spéculation».