Désormais, le secteur de l'éducation de la wilaya de Djelfa n'en finit pas de surprendre. En effet, après avoir obligé des licenciés en anglais à enseigner la langue de Molière, c'est au tour des enseignants de langue arabe exerçant au primaire de subir cette reconversion forcée. Des parents d'élèves de Had Sahary, au nord-est du chef-lieu de wilaya de Djelfa, ont frappé aux portes de Liberté pour interpeller le ministre de l'Education dans une lettre dont nous détenons une copie et où ils dénoncent cette décision qui nuit directement à la scolarité de leurs enfants étant donné que ces enseignants n'ont pas les compétences requises pour apprendre une langue étrangère à de jeunes apprenants. La balle est dans le camp des responsables du secteur qui doivent penser à de meilleures solutions de rechange pour pallier le manque d'enseignants de français dans les zones rurales. S. OUAHMED