Dans la grandeur sans limite de la station de transport urbain de Bir Mourad-Raïs où il n'y a des abribus qu'à ses deux lointaines extrémités, l'attente de son horaire est d'autant malaisée. Néanmoins, il n'y a que pour les quais réservés aux navettes à destination d'Audin, des Vergers en friche de Birkhadem et du quartier Latin de Ben-Aknoun. Pour le reste, il ne fait pas bon pour l'usager à destination d'El-Biar, d'Aïn-Naâdja et de Ben Omar de faire le pied de grue au beau milieu de la gare routière. Et pour cause, il n'y pas où s'abriter d'ondées. S'agissant de la sécurité, l'usager doit repasser puisque les conducteurs de bus privés, encore eux, s'arrêtent au gré de quelques signes complices qu'esquissent les arrêts improvisés et momentanés. Quant à l'hygiène, autant se tenir à l'écart des mares aux canards où les pertes de cambouis se mêlent aux nauséabondes liaisons avec l'eau pluviale en stagnation, notamment à côté de l'espace réservé à l'ancienne Régie syndicale, le transporteur historique en l'occurrence. N. D.