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Obama casse la “barack”
Victoire écrasante pour une élection historique
Publié dans Liberté le 06 - 11 - 2008

Donné favori, le démocrate Barack Obama a remporté, mardi, une écrasante et historique victoire sur son adversaire John McCain, avec un écart si important, pratiquement du simple au double, traduisant toute l'impopularité de George Bush qui a anéanti les chances des républicains de demeurer à la Maison-Blanche.
Ce qui avait été prédit par les sondages s'est vérifié sur le terrain. Après le dépouillement des voix de 46 Etats, le candidat démocrate était crédité de 338 grands électeurs contre 157 seulement pour son rival républicain. Ainsi, Barack Obama succédera à George Bush le 20 janvier prochain dans le bureau ovale de la Maison-Blanche et sera le premier président noir des Etats-Unis. L'Amérique a trouvé en Barack Obama l'homme par lequel arrivera le changement tant attendu et désiré pour redorer un blason terni par la politique de son prédécesseur, qui a atteint des sommets d'impopularité inégalés et inégalables chez lui et à travers le monde. Tout a été préparé, moyens financiers et humains, pour que l'opération réussisse, car il y allait de l'image de marque des Etats-Unis. De mémoire d'Américains, jamais un candidat à la Maison-Blanche n'a bénéficié d'autant de fonds pour mener à bien sa campagne. En effet, le niveau sans précédent des fonds réunis par Barack Obama, qui se sont élevés à 639 millions de dollars, l'a amené à prendre la décision de ne pas entrer dans le cadre du financement public. C'est dire que tout a été minutieusement préparé pour atteindre l'objectif assigné, consistant à offrir aux Américains le candidat idéal, même de couleur noire, qui représente le fameux “rêve américain”, qui constitue le fondement même de la politique américaine. Il fallait remettre sur les rails le train déraillé par George Bush qui aura rendu en deux mandats les Etats-Unis plus impopulaires que jamais à travers le monde. Les scandales de Guantanamo, d'Abou Ghraïb et les prisons itinérantes dans des avions de la CIA ont assombri davantage l'image de l'Administration américaine. Pour remédier à cela, l'astuce était toute indiquée avec ce candidat incarnant le changement. “Change” est le mot d'ordre par excellence de Barack Obama, lequel est appelé à le traduire sur le terrain. Afin de concrétiser cela, le nouvel homme fort de Washington doit disposer d'une marge de manœuvre très large. Mais à voir la réalité de près, l'on s'aperçoit que c'est loin d'être le cas, et pratiquement dans tous les domaines. En effet, handicapé par la crise financière qui frappe les Etats-Unis et le monde de manière générale, Obama devra trouver les ressources nécessaires pour redresser la situation économique catastrophique. La classe moyenne et les petits ménages américains, notamment les gens de couleur, qui ont tous voté pour lui, déchanteront très vite, car les impôts qu'il leur appliquera bientôt dans le cadre de son programme auront des répercussions désastreuses sur leurs budgets. Grande sera la désillusion. Sur le plan international, il ne faut pas s'attendre non plus à un chamboulement de la politique américaine, parce que là aussi, Barack Obama sera pieds et poings liés, particulièrement sur des questions comme l'Irak et l'Afghanistan, où il sera très attendu. D'ailleurs, il a mis un bémol à tous les espoirs en annonçant déjà qu'il ne prévoit pas de retrait de l'armada américaine d'Irak avant l'été 2010, car sachant pertinemment que tout désengagement précipité aura des conséquences gravissimes sur la situation dans la région. Idem pour l'Afghanistan, où les talibans reviennent en force ces derniers mois, menaçant sérieusement le régime de Hamid Karzaï, d'où l'impossibilité de retrait immédiat des forces multinationales avant toute solution politique. Barack Obama, qui s'est radicalisé dans le conflit israélo-palestinien en se rangeant du côté de l'Etat hébreu à travers sa prise de position lourde de conséquences sur le statut de Jérusalem, qu'il reconnaît comme capitale d'Israël, augure de relations tumultueuses avec les Palestiniens et les pays arabes.
Même avec l'Europe, le traditionnel allié des Etats-Unis, il ne s'est pas encore fixé une ligne de conduite claire, refusant d'arrêter une position bien déterminée sur nombre de questions communes nécessitant un règlement rapide. Autant de dossiers, qui demandent des solutions rapides, l'attendront sur son bureau le 20 janvier 2009, lorsqu'il prendra officiellement ses fonctions. La désillusion risque d'être grande pour tout le monde et dans pas longtemps, car la complexité des choses est telle, que seuls des miracles sauveront la mise.
M. T.
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