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Le non-respect des lois est leur seule... loi !
Le gain facile et la pression fiscale à l'origine de la prolifération de ces marchés
Publié dans Liberté le 28 - 12 - 2008

En Algérie, l'économie informelle a pris des proportions alarmantes ces dernières années, causant ainsi un lourd préjudice au Trésor public.
La campagne de lutte contre le marché informel, la fraude et l'évasion fiscale ne concernent pas seulement la capitale, mais toutes les grandes villes du pays. C'est dire l'ampleur de la “métastase” qui continue de ronger le pays. Une chose est sûre, il s'agit d'un danger certain parce qu'une activité qui ne paye pas d'impôts et qui échappe à la traçabilité douanière exerce une concurrence déloyale pour celle qui est déclarée. L'informel en Algérie constitue un terrain fertile pour des opérations frauduleuses de blanchiment d'argent. Il y a péril en la demeure, surtout pour les entreprises qui ont pignon sur rue. Une simple virée vers ces marchés renseignera sur l'ampleur des incongruités économiques qui y règnent en maîtres. Les activités à forte présomption de fraude exercées dans les secteurs réputés pour la prolifération des activités informelles sont constatées dans les localités de Gué de Constantine, Birkhadem, Saoula, lotissement Chabani, Chéraga, Bouchaoui, Dély Ibrahim, El-Achour, Draria, Baraki, Les Eucalyptus, Bentalha, El-Djorf, Rouiba, Réghaïa, Kouba, Jolie-Vue. El-Hamiz, Essemar, Dubaï… pour ne citer que ceux-là, se sont avérés de véritables paradis fiscaux. Dans ces espaces, une seule loi est respectée : ne pas respecter la loi ! Aucune règle de “bienséance commerciale” n'est observée par ces commerçants illégaux. Des sommes faramineuses qui se chiffrent en milliards de centimes sont transigées tous les jours que Dieu fait, entre “cani” (commerçant activant non identifié) et acheteurs ou revendeurs, entre grossistes et détaillants sans le moindre souci de contrôle de la part des agents de la Direction du commerce de la wilaya. Ni une facture ni un document et encore moins une quelconque pièce ne viennent réglementer ces transactions. Il s'agit d'un commerce exclusivement “liquide” en ce sens où toutes les transactions se font en espèces bien emballées dans des sachets noirs qui offrent le confort de la discrétion. Quant au chèque… La particularité de ces espaces, c'est qu'ils sont érigés par pur hasard ou par malice, dans des zones isolées, là où les contrôleurs ne s'aventurent pas pour exercer leur métier et accomplir leur devoir. Ces espaces sont devenus par la force des choses et la nature humaine l'eldorado des commerçants indélicats par excellence. Les spécialistes et autres experts s'accordent à dire que la solution ne réside pas dans la répression, mais il est préférable de chercher les voies et moyens à même de faire basculer les activités du marché parallèle vers les circuits officiels et légaux. L'allégement des charges fiscales et parafiscales des entreprises et la bancarisation de l'économie nationale constituent la solution idéale. Les services des impôts ont, certes, leurs contingences et certaines considérations budgétaires, mais tant que le niveau d'imposition restera à ce degré de contrainte, notamment pour l'IBS et l'IRG, beaucoup d'opérateurs seraient tentés d'aller vers l'informel. Il y a des observateurs qui proposent aux pouvoirs publics un moratoire fiscal pendant un certain nombre d'années pour réduire un tant soit peu les méfaits que cause le secteur informel sur l'économie nationale. Avec de telles mesures, le commerce informel sera condamné à disparaître ou à être réduit à des taux acceptables. Des commerçants dûment établis sont parfois tentés d'aller vers l'informel, survie oblige, et ce, afin de bénéficier de leur part “d'impunité” fiscale.
B. K.


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