Un nouveau numéro de la revue Naqd vient de paraître. Le n°25 est consacré à la corruption et la prédation, un phénomène qui n'est pas propre aux sociétés en développement ou aux pays dits “émergents”. Plusieurs auteurs conviennent que la corruption ne connaît pas de frontières politiques ni idéologiques, “seules ses expressions et sa conception varient dans le temps et l'espace.” Pourtant, ce qui semble poser problème, c'est le moment où ce qui pourrait apparaître comme dysfonctionnement ou dérive épisodique devient système. Naqd nous invite à approcher le phénomène de corruption qui gangrène les sociétés (algérienne, marocaine, russe, américaine…) sous ses différentes facettes : institutionnelle, administrative et politique.