Beaux livres Mienne Algérie Paru il y a quelques jours aux éditions algéroises Synergie, Mienne Algérie est un beau livre qui explore l'Algérie dans toute sa splendeur et toute sa diversité, et qui s'articule autour des palettes de quatre peintres contemporains que sont Mustapha Khelifi, Youcef Hafid, H'ssicen (également chanteur et compositeur chaâbi) et Rachid Talbi. De la mythique Casbah à l'exceptionnelle Kabylie, en passant par l'entraînante sérénité du Sud, sans oublier les paysages magnifiques de l'Algérie profonde, les tableaux qui ne cessent de faire voyager le lecteur dans toute l'Algérie s'articulent également autour de textes choisis d'auteurs algériens ou qui sont passés par l'Algérie, notamment Kateb Yacine, Mouloud Mammeri, Fadhma Aït Mansour Amrouche, Albert Camus, Mouloud Feraoun, Sidi Lakhdar Benkhelouf, Arthur Rimbaud, André Chedid, Yamina Mechakra, Djamel Amrani, Djabran Khalil Djabrane, Slimane Azem, Alphonse Daudet, Lounis Aït Menguellat…“Ce livre est une offrande à ce pays exceptionnel par la variété de ses espaces, sa diversité culturelle et son histoire qui ne laissent personne indifférent.” La variété de l'Algérie est résumée en 160 pages, et Mienne Algérie est une extraordinaire réappropriation de ce que nous sommes ! Essai Derrida à Alger : Un regard sur le monde Paru lors du dernier Sila, Derrida à Alger est un essai de 192 pages, paru en coédition chez Actes Sud (France) et Barzakh (Alger) et qui coûte 700 DA. L'essai est dirigé par Mustapha Chérif et contient des textes de plusieurs universitaires. Le propos de cet essai s'inscrit dans la continuité et le prolongement du Colloque international en 2006 intitulé Sur les traces de Jacques Derrida et tend à explorer et découvrir l'empreinte de l'Algérie dans la vie et l'œuvre de Derrida. Recueil Les Mots, les Maux de Amalou Abderrahmane Paru aux éditions Nounou, le recueil de poésie libre les Mots, les Maux s'articule autour des mots. Ces mots qui blessent, ces mots qui égaillent, ces mots qui rendent le sourire et effacent la tristesse. Ne se prétendant pas poète, Amalou Abderrahmane s'installe dans les mots et fait rêver son lecteur en seulement 42 pages.