L'un des prochains dossiers qui devra être étudié par l'APW au courant de ce mois d'avril est celui de l'emploi au niveau de la wilaya d'Oran. De nombreux dispositifs d'aide et d'appui aux demandeurs d'emplois ont été mis en place ces dernières années pour tenter de palier au fort taux de chômage, qui est de plus de 14% dans la wilaya. Et encore, c'est un chiffre dont tout le monde s'accorde à dire qu'il ne reflète pas la réalité. Dans ce cadre, le contrat d'insertion des diplômés (CID) est l'un des dispositifs les plus importants qui ambitionne de promouvoir le recrutement de jeunes diplômés titulaires d'un DEA entre autres. Les difficultés sans cesse croissantes pour ces diplômés dans leur quête d'emploi font qu'ils sont souvent contraints d'accepter des postes pour lesquels ils ont une qualification plus élevée et dans des domaines qui ne relèvent pas toujours de leurs spécialités. Quelque 800 de ces diplômés ont eu recours au CID et c'est paradoxalement au niveau de l'administration que des postes ont été dégagés, soit 239 au total, dont 221 femmes. Dans le secteur de l'économie, ils ont été 335 à avoir trouvé un emploi. L'un des secteurs pourvoyeurs d'emplois, le BTPH, qui arrive en tête, puisqu'il représente plus de 24% des emplois créés durant l'année 2008, est généralement demandeur de main-d'œuvre de basse qualification. À titre d'exemple, la main-d'œuvre étrangère importée au niveau de la wilaya d'Oran représente un total de 9 211 emplois. Mais sur ce total, 6 557 d'entre eux ont un niveau inférieur à technicien, alors que ceux ayant un niveau supérieur à technicien sont de 2 654. Les autres secteurs qui ont permis de créer des emplois sont ceux du commerce et des services, bien loin devant des secteurs comme l'agriculture et la pêche. Djamila L.