Le président de l'Association pour l'environnement de la commune d'Iboudrarène (AEI), M. Belhacène, s'est élevé, dans une déclaration datée du 7 avril courant et remise au bureau de Liberté à Tizi Ouzou, contre “les décisions prises lors d'une assemblée générale extraordinaire”, qualifiées “d'illégales”. Pour M. Belhacène, “ceux qui ont convoqué cette AGE visaient à changer le président de l'association, à remanier son bureau et à transférer son siège de Tala n'Tazert vers Tassaft, dans une auberge, appelée restaurant”, a souligné M. Belhacène. Selon lui, les raisons de l'illégalité de ces décisions “viennent d'abord du quorum de l'AGE non réuni, puisque sur 67 adhérents, il n'y a eu que 15 qui y ont pris part, et parmi elles, 3 sont redevables de cotisations”, ajoute M. Belhacène. Il précise que “9 autres éléments, non adhérents à l'association, ont participé au vote. Ce qui est tout à fait illégal”. Parlant toujours en sa qualité de président de l'association, M. Belhacène tient à “aviser les adhérents de l'association et la population de la commune que l'AEI n'hésitera pas à saisir la justice en cas d'activités non conformes en son nom”, mettant en garde “contre toute utilisation ou imitation du cachet de l'AEI”, souligne encore notre interlocuteur, initiateur et fondateur de l'association, il y a deux ans. Il se dit toutefois “tout à fait disposé pour tout changement voulu au sein de l'association, à condition que les normes réglementaires et légales soient réunies et respectées”. S. Y.