L'étude de l'impact de la crise financière sur le Maghreb a été au centre des travaux de la 12e conférence des présidents de banques maghrébines, tenue jeudi à Tunis, en présence de cadres du Fonds monétaire international (FMI). Les répercussions de la crise financière sur les économies des pays du Maghreb et de l'Afrique et les stratégies de sortie de crise ont constitué les principaux axes des communications présentées par des représentants du FMI, de la Fédération bancaire française, de la Commission économique pour l'Afrique et de la Banque africaine de développement. La rencontre a été une occasion de rappeler que la région du Maghreb n'est pas épargnée, et que les pays qui la constituent subiront les effets de la crise et de la récession mondiale, tout en soulignant l'intérêt de l'intégration économique et financière régionale pour une atténuation des chocs extérieurs. Les répercussions de cette crise sur les économies de la région sont résumées à travers la baisse notamment des prix et de la demande des produits d'exportation, des recettes du tourisme, des transferts des travailleurs résidant à l'étranger, et de l'investissement direct étranger (IDE). Cette conférence des présidents de banques maghrébines s'est tenue en marge des travaux, mercredi et jeudi à Tunis, de la 37e session du conseil d'administration (CA) et de la 10e session de l'assemblée générale de l'Union des banques maghrébines (UBM). Ces assises portent, selon l'ordre du jour, sur l'examen et l'adoption notamment du procès-verbal de la 36e session du CA et de la 9e session de l'AG, de leurs rapports d'activités pour les exercices 2007-2008, du budget de l'exercice 2009, de la composition de ses trois commissions permanentes, de l'élection du nouveau président de l'UBM pour la période 2009-2011 et du mandat du secrétaire général, d'une durée de 3 ans assuré par rotation.