Résumé : Sarah accepte en fin de compte d'épouser Farid. Ce dernier préfère garder le mariage secret. La jeune femme aurait aimé pourtant que les choses se passent autrement. 40e partie Dès leur retour à la maison, Farid et Sarah reprirent leur travail chacun de son côté. Farid devait s'absenter quelques jours pour les besoins d'une mission et Sarah en fut affligée lorsqu'il lui apprend qu'a son retour il doit passer voir ses enfants et... sa femme. - Et moi donc que vais-je faire pendant tout ce temps ? demande Sarah. - Eh bien m'attendre… répondit Farid sans vouloir trop commenter. Le manège commençait pour Sarah. Elle savait qu'elle devait y faire face. Accepter de mener une vie conjugale basée sur le partage et les privations. Elle aide Farid à enfiler son blouson, et lui dit : - Quand est-ce que je te verrai ? Il se retourne vers elle et lui prend les mains : - Dès que j'aurais un moment je serais à toi. - Mais quand ? - Oh ! Sarah évite-moi donc toutes ces questions qui n'ont aucun sens. Tu sais très bien que je dois travailler et voir mes enfants. Nadjette, ma première femme, ne doit se douter de rien. - Pourquoi ne pas lui dire la vérité… En fin de compte nous ne faisons rien de mal, nous sommes mari et femme, et un jour elle va finir par découvrir le pot aux roses…Pourquoi ne pas prendre les devants Farid ? Farid pousse un long soupir : - Tu ne comprends donc rien Sarah ? - Non je ne comprends pas pourquoi tu veux jouer à cache-cache, alors que le plus simple aurait été de la mettre au courant. Ne m'as-tu pas dit que rien n'allait plus entre vous ? - Raison de plus Sarah. Je ne veux pas rajouter de l'huile sur le feu. - Je préfère qu'on soit tout de même honnête… - Je préfère ne pas la blesser aussi. Le temps viendra où elle saura tout. Sur ce, Farid quitte la maison et Sarah se retrouve seule. Elle arpente les pièces de l'appartement et fini par se réfugier dans la cuisine. Des larmes coulaient sur ses joues. Elle aimait Farid. Elle l'aimait même beaucoup. Mais la souffrance de le savoir loin et avec sa première femme la torturait. Elle avait accepté ses conditions. Elle avait accepté de l'épouser en secondes noces parce qu'elle l'aimait. Lui aussi lui avait certifié que s'il avait décidé de se marier avec elle, c'est parce qu'il tenait beaucoup à elle. Mais la souffrance la poignardait. Que n'aurait-elle pas donné pour l'avoir à elle seule. Hélas, elle est arrivée en retard dans sa vie. Elle doit donc souffrir en silence et accepter sa situation. Six mois passèrent ainsi. Farid faisait la navette entre ses deux foyers, et se déplaçait pour ses multiples missions très souvent. Il avait proposé à Sarah de se rapprocher de son lieu de résidence en lui dénichant un poste de travail tout près de la maison. “Ainsi, lui dit-il, tu n'auras pas à faire de longs trajets chaque jour pour rejoindre ton boulot.” (À suivre) Y. H