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La CPI intéresse Obama
Décriée par son prédécesseur, George Bush
Publié dans Liberté le 08 - 08 - 2009

Infléchissement de la position américaine vis-à-vis de la CPI ? Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat d'Obama regrette que les USA ne fassent pas partie de la CPI !
Un virage à 180 degrés lorsque l'on sait que Bush avait en horreur ce tribunal (la Cour pénale internationale). L'ex First lady américaine a même vanté les mérites de cette institution, lors de sa visite au Kenya, le pays du père du locataire de la Maison Blanche. Le mea-culpa a d'autant plus de poids qu'il a été prononcé à l'ouverture de sa tournée en Afrique où Washington entend relancer la coopération américano-africaine, mais sous conditions de respect des droits de l'homme et des principes fondamentaux de la démocratie.
Le message a tout son sens dans un continent où justement la CPI travaille sur plusieurs dossiers africains.
“Le fait que nous ne soyons pas encore signataires constitue un très grand regret”, a indiqué Hillary Clinton lors d'une réunion publique à l'université de Nairobi, au Kenya. “Mais, nous avons soutenu le travail de la Cour et nous continuerons de le faire sous l'administration Obama”. La chef de la diplomatie américaine a loué l'utilité de cette Cour, se félicitant du mandat d'arrêt international, premier du genre, lancé en mars dernier à l'encontre du président soudanais, Omar el-Béchir, accusé de “crimes de guerre et de crimes contre l'humanité”. Hillary Clinton a également laissé entendre que la Cour pourrait juger les auteurs des violences qui avaient précédées les élections kenyanes et tuées plus de 100 personnes. Outre l'arrêt contre le numéro un du Soudan, la Cour pénale internationale, dont le siège se trouve à La Haye, a lancé en Afrique, des enquêtes sur les crimes commis en République Démocratique du Congo, au Darfour, en Ouganda et en République Centrafrique. La CPI juge également deux ex présidents africains, du Tchad et du Liberia.
Les Etats-Unis avaient jusqu'alors toujours refusé de ratifier le traité de Rome de 1998, instituant la Cour pénale internationale. Les prédécesseurs d'Obama craignaient notamment que des soldats américains puissent être jugés par d'autres pays. George W. Bush avait même fait de la lutte contre la cour internationale l'un des fers de lance de sa campagne. L'administration Obama affirme aujourd'hui être en train de réexaminer le dossier mais, l'adhésion des Etats-Unis à cette Cour reste très peu probable dans l'immédiat. La majorité des membres du Congrès ainsi que de hauts responsables militaires influents sont contre cette institution.
À l'heure actuelle, cent dix pays, dont la plupart des démocraties occidentales, sont signataires de ce traité. Il reste que l'annonce de Me Clinton est à considérer comme un sérieux avertissement aux autocrates africains dont le mouvement s'est enflé ces dernières années au point de parler de présidence à vie, de monarchies républicaines…
D. B.


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