Résumé : Nawel s'est emportée après son fils. Il fréquente sa cousine qui a brisé bien des cœurs. Elle veut qu'il renonce à elle. Ses cris réveillent son mari Zoheir qui demande des explications… 8eme partie -Voilà, j'ai découvert… j'ai appris que notre fils se faisait de l'argent en copiant des films, lâche-t-elle. - C'est vrai ? Zoheir les regarde tour à tour. Lyès hoche la tête. Il n'ose pas regarder son père. - Et où est le mal ? demande-t-il à sa femme. - D'après… d'après une connaissance, ce sont des films interdits, répond Nawel. J'ai piqué une colère en l'apprenant. Je ne supporte pas le fait de ne pas avoir été mise au courant ! - Si ce sont les films qui sont répertoriés dans le pc, il n'y a rien d'immoral ni d'interdit ! dit Zoheir. S'il a trouvé le moyen d'avoir son propre argent de poche sans risquer sa vie, rien ne l'empêche de continuer ! - C'est vrai ? demande Lyès. Tu vois, maman, il n'en fait pas tout un plat ! - Mais ce n'est pas une raison pour avoir d'autres secrets ! Le jeune homme soupire et sourit. - Plus jamais, promet-il. Si vous n'avez plus rien à me reprocher, je voudrais sortir ! - Tu peux y aller ! Nawel le voit ramasser les débris du cendrier, nettoyer le sol avant de prendre sa veste et sortir. - Tu prends un café ? propose-t-elle à son mari. - Oui, prépare-le, le temps que je prenne une douche ! Dix minutes plus tard, Zoheir la rejoint à la cuisine. Elle lui sert un bol de café et coupe des tranches de cake. Elle se sert une tasse de café. Son mari remarque qu'elle est toujours contrariée. - Lyès ne fait rien de mal, dit-il, croyant que son activité en est la cause. Et il ne peut pas censurer les scènes chaudes dans les films ! Ce n'est pas dans ses cordes. - Oui, mais imagine ma surprise quand je l'ai appris ! rétorque-t-elle. On ne sait même pas depuis quand il vend ces films ! - Il se doutait bien que tu ne sauterais pas de joie, remarque-t-il. Tu dois être plus tolérante ! C'est un jeune homme, lui rappelle-t-il. Il n'a pas à demander l'autorisation pour faire ce qu'il veut ! - Peut-être ? Mais il peut faire de mauvais choix et en souffrir, dit Nawel. Il est mon unique enfant et je ne veux pas qu'il finisse mal. - Tu penses toujours au pire, lui reproche son mari. Cesse de t'angoisser pour rien ! C'est un garçon alerte, il ne lui arrivera pas malheur ! Allah garde un œil protecteur, sur lui, sur notre famille ! Il lui serre la main comme pour lui communiquer sa sérénité. Elle voudrait bien être comme lui, détendu et prenant les choses à la légère. Comme elles viennent, sans voir les complications. - Tu as besoin de quelque chose ? - Il n'y a plus de fruits. - J'en apporterai tout à l'heure ! Nawel attend qu'il soit parti pour allumer le PC. Elle espère que sa nièce est encore connectée. Elle voudrait la remettre à sa place. A. K . (À suivre)