C'est en France, à Castelet (dans le Var, près de Toulon) précisément que le staff technique de l'équipe nationale de football a décidé finalement de regrouper l'équipe nationale en vue de la rencontre décisive contre l'Egypte, prévue le 14 novembre prochain au Caire. C'est la décision retenue à l'issue de la réunion des membres du staff qui a eu lieu lundi soir. Le stage débutera le 8 novembre et sera achevé le 12, date de départ pour l'Egypte. Il faut savoir que ce lieu de regroupement, situé en altitude, est le même qui avait été choisi à la veille de la rencontre aller face à l'Egypte. L'équipe de France est habituée du reste à ce lieu de regroupement. Saâdane estime, à ce titre, que ce site possède les infrastructures nécessaires pour une préparation adéquate et offre un climat de concentration maximale, car situé loin de la ville. Lors de cette réunion, il a été également décidé de dépêcher des responsables de la FAF en France et en Egypte pour préparer le séjour des Verts sur place. Dans les deux cas, les Verts vont se déplacer par avion spécial. Les conditions de séjour de l'EN au Caire sont déjà réunies et l'hôtel réservé. Il ne reste que quelques détails à régler. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui a assisté à la réunion de lundi du staff de l'EN, a tenu à rassurer tout le monde à ce sujet. Pour ce qui est de la composante du groupe, il semblerait que Saâdane compte reconduire le même groupe à une exception ou deux. La liste officielle sera communiquée la semaine prochaine. L'EN pourra à cette occasion récupérer son capitaine Yazid Mansouri qui était suspendu contre le Rwanda. La méforme affichée par Rafik Djebbour, actuellement sans club, peut en revanche lui coûter sa place, surtout que Saâdane a essuyé des critiques à ce propos. Sera-t-il remplacé ? En tout cas, le nom de l'avant-centre de l'ESS, Abdelmalek Ziaya, a été évoqué hier dans les coulisses de la FAF. Il faut savoir aussi que l'EN se déplacera au Caire avec l'ensemble de son effectif du fait qu'aucun joueur n'a été averti contre le Rwanda. Ils étaient 7 éléments sous la menace de suspension automatique. À noter que la FAF a demandé aux joueurs d'éviter des déclarations incendiaires contre l'adversaire égyptien, les invitant à se concentrer davantage sur l'événement très important.
