BEJAIA Les CFPA en grève Alors que la grève dans le secteur de l'éducation bat son plein, le Syndicat d'entreprise des travailleurs de la formation professionnelle de la wilaya de Béjaïa vient d'entamer deux journées de protestation. Cette action a débuté hier, et le syndicat du SET-FP de la wilaya de Béjaïa, dont le conseil s'est réuni le 9 novembre, se dit “convaincu de la nécessité d'une mobilisation massive des travailleurs pour imposer notre droit à une rémunération digne et juste pour faire face au coût de la vie”, avant de signaler que “les appel incessants des travailleurs de la formation professionnelle pour un régime indemnitaire conséquent pour compenser leur pouvoir d'achat qui ne cesse de dégringoler ne semblent pas produire d'effet sur les pouvoirs publics. Pis, les menaces sur la remise en cause du principe rétroactif de son application à partir de janvier 2008 deviennent de plus en plus pressantes”, tout en jugeant “le statut particulier dévalorisant, le tout converge au déclassement du fonctionnaire de la formation professionnelle”. Enfin, le SET-FP de la wilaya de Béjaïa veut imposer par cette action de protestation “un régime indemnitaire conséquent avec rétroactif et l'abrogation de l'article 87 bis”, lit-on encore dans cette déclaration. Par ailleurs, dans le secteur de l'éducation, la grève du Cnapest et l'UNPEF continue encore à paralyser l'ensemble des lycées et certains CEM de la wilaya. À cette grève s'est ajouté, depuis hier, le Syndicat d'entreprise des travailleurs de l'éducation de la wilaya de Béjaïa (SET) qui, lui, a appelé ses adhérents à une grève de deux jours. A. HAMMOUCHE DJELFA L'office local du tourisme pris d'assaut Sitôt la nouvelle de la mise en place d'un pont aérien entre Alger et Khartoum annoncée, pour permettre aux supporters de l'équipe nationale de football de se rendre dans la capitale soudanaise en vue de porter main forte aux Verts dans leur combat pour la qualification au premier Mondial africain, des centaines de fans des Fennecs ont complètement assiégé l'office local du tourisme pour demander aux responsables d'organiser des dessertes vers la capitale. Des dizaines d'autres se sont, très tôt dans la matinée, agglutinés devant le siège de la daïra pour se faire délivrer des passeports. Il aura fallu l'intervention du chef de daïra lui-même pour appeler au calme et les ramener à la sagesse. Il faut dire que les derniers évènements survenus au Cairo Stadium et l'accueil sauvage et antisportif réservé aux Verts et à toute la délégation algérienne y sont pour quelque chose, car ici, comme partout ailleurs en Algérie, c'est devenu plus qu'une question d'amour des couleurs nationales, une affaire de “nif” ! S. OUAHMED