Qualification en poche, débarrassés de toutes les scories, nous pouvons travailler sereinement à l'après-Khartoum. C'est-à-dire penser et planifier les prochaines phases finales de Coupe d'Afrique et de Coupe du monde. Elles auront un attrait particulier car elles se caractériseront par le retour par la grande porte de la sélection d'Algérie. Ce qui a été réalisé jusqu'à maintenant est extraordinaire et a permis, entre autres, de se débarrasser de l'âge de la caillasse et du niveau caniveau. Continuer de construire d'aller de l'avant, de progresser sur tous les plans doit être le souci quotidien, la priorité. À présent, la sélection nationale a acquis de la stature, de l'envergure. Mais ce ne peut-être une fin en soi. Il faut redoubler d'effort pour préserver les acquis et les renforcer. Il reste beaucoup à faire pour consolider le groupe, le façonner, le conforter dans sa stature de mondialiste. Et il sera attendu, que ce soit en Angola ou en Afrique du Sud car ce qu'il a réalisé ces derniers temps porte la griffe des grands. Ce ne sera pas facile. Rien ne l'est dans la vie ! En Coupe d'Afrique et en Coupe du monde, les capacités techniques vont prendre le pas. Psychologiquement libérés, nos joueurs pourront s'exprimer et exhiber leur talent. D'autant que leur présence dans le ghota mondial n'est nullement usurpée, loin s'en faut. N'en déplaise à ces aboyeurs d'un cirque unique dans son genre et sa composante. Les prochaines échéances qui attendent les Verts seront d'une toute autre conception. Ce sera une série de matches programmés sur une courte période. Il s'agira de s'y préparer, de s'y adapter et d'envisager la meilleure des récupérations mentales et physiques. Professionnels pour la plupart, les représentants de l'Algérie triomphante ont l'habitude des matches rapprochés. Mais ce sera insuffisant car en Angola et en Afrique du Sud, ils affronteront l'élite des autres pays qualifiés. Pour nos jeunes joueurs, ce sera une première. L'opportunité de dorer leur blason, d'améliorer leur carte de visite et leur standing. Une occasion aussi, pour eux, de montrer qu'ils sont les dignes héritiers de la génération des années 70/80. Les dirigeants et staff, eux aussi, ont un rôle, des responsabilités à assumer, des prestations à améliorer, à affiner. Les moyens importants mis à disposition, le soutien actif de tout le peuple et des hautes autorités, l'expérience passée et présente devraient faciliter les choses et permettre une avancée qualitative et significative.